Florent (Le goût du bonheur - tome 3) - Marie Laberge
Résumé
« Après Gabrielle, après Adelaïde, c’est au tour de Florent de poursuivre la quête du bonheur amorcée dans les deux premiers volets de la grande trilogie de Marie Laberge. C’est sur toile de fond du Québec des années 50 et 60, un Québec en pleine mutation que la saga s’épanouit. Et qui dit Florent dit aussi Adélaïde, Léa, Jeannine, Alex, Fabien, Rose, Aaron, Germaine…
Marie Laberge reprend ici avec force son sujet majeur, le courage des êtres humains, bousculés, maltraités par la vie, écartelés, et qui, sans faiblir, avec détermination, cherchent à atteindre le bonheur malgré les épreuves et les préjugés de l’époque. Dans Florent, avoir le goût du bonheur ne signifie pas être exempté des coups durs de l’existence, mais y faire face avec vaillance. Si le désir, la passion, la sensualité ont conduit Gabrielle et Adélaïde, ces thèmes prennent leur pleine densité dans Florent. Apprendre qui on est, qui on désire et de quelle concupiscence on est habité est essentiel à la conquête du bonheur. Florent est, à ce titre, un hymne au courage. »
Commentaire
Bien que j’aie un peu moins apprécié ce troisième volet de la série, il s’agit quand même d’une lecture intéressante… qu’il faut lire quand on a commencé à lire la saga!!! L’action reprend là où nous l’avons laissée à la fin du second volume. Nous retrouvons Ada et Florent, qui font face au destin, chacun à leur manière. La quête d’acceptation de soi de Florent est bien décrite. Les personnages ne sont pas tout blanc ou tout noir. La première partie du roman est davantage consacrée à Adélaïde et Florent… plus sombre, on ressent la douleur à travers les mots.
J’ai moins apprécié la seconde partie, où le récit est dilué entre différents personnages et où il est plus difficile de suivre. À la fin, j’étais presque fâchée contre Léa (la fille d’Adélaïde) parce qu’elle se rapprochait trop de Florent à mon goût!!! Je ne voulais surtout pas qu’elle prenne la place d’Ada! Et j'ai eu de la difficulté à m'attacher au personnage de Paul. J’aurais préféré que l’action se concentre davantage sur les personnages principaux… moins d’éparpillement!
7,5/10