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Doctor Who - Season 6
À part cette image de la pochette, que je trouve ma foi très très bien adaptée à cette saison, toutes les autres images sont des screencaps que j'ai faites moi-même et qui appartiennent dont à la BBC. Je n'ai donc rien piqué à personne!
Elle est ma foi bien étrange cette saison 6. Pleine de hauts et de bas. Des moments en fanfare, de terribles questionnements, et plusieurs anticlimax aussi. Et mon visionnement a été étrange aussi. J'ai vu les 5 premiers épisodes en direct, ensuite je n'ai plus été capable de trouver la suite et j'ai décidé d'attendre une version DVD pour terminer. Du coup, j'ai tout vu en retard. J'ai limite honte, en fait! Mais au final, je suis super positive!
Je vais donc essayer de ne pas spoiler mais il y a quand même des éléments du début de la série que je peux difficilement passer sous silence si je veux être le moindrement cohérente. Vous voilà donc avertis!
En gros, j'ai beaucoup aimé cette saison 6. C'est d'ailleurs le moment où j'ai commencé à vraiment, vraiment aimer beaucoup Matt Smith (attendez, ce n'est pas le terrible crush que j'ai eu pour David Tennant hein) et à l'apprécier comme Docteur. Il trouve vraiment ses marques dans cette saison et nous le voyons vraiment comme un Docteur plus sombre, humaniste mais moins mais surtout secret, davantage égocentré (même s'il a le bien des gens et de l'univers à coeur) et manipulateur. En effet, sous son côté clownesque, nous voyons apparaître un Docteur plus sérieux, ce qu'il laisse généralement peu voir à ses compagnons, mais que nous voyons, nous, quand il ne se croit pas observé. Cet aspect me plaît énormément et c'est selon moi l'un des points fort de cette série. L'époque un peu délirante, drôle et capotée de David Tennant est réellement terminée et la nouvelle série se tient vraiment toute seule.
Nous sommes toujours avec Amy et Rory comme compagnons et si Amy est mignonne et tout, elle ne me touche pas autant que Rory qui vraiment est un personnage génial joué par un acteur tout aussi génial (pour l'avoir vu au théâtre cet été, au Globe, il est tout aussi génial sur scène). C'est mon gros coup de coeur des saisons 5-6, qui éclipse parfois Amy.
Mais bon, revenons à la saison. Une saison qui contient un arc qui durera du début à la fin et qui commence dans les premières minutes avec la mort du Docteur. Sans regénération. Ça, c'était le spoiler. Le premier épisode, The impossible astraunaut, part en grande fanfare et m'a laissée sous le choc, vraiment. J'ai passé toute la saison à me demander ce qui c'était passé et même si j'ai rapidement deviné à la fois qui était l'astraunaute et aussi ce qui s'était réellement passé (c'est une malédiction, je dis), quand même, ça tient en haleine parce que j'aurais ma foi pu me tromper hein! Donc, tout au long de la série, Amy et Rory ont cette ombre qui leur plane sur la tête (même si on la sent surtout au début de la saison, quand même) et ne peuvent le dire au Docteur (parce qu'il y a une passe hein... il y est quand même, dans la saison, même si on assiste à sa mort au tout début) ce qui s'est passé. Et rapidement, on se demande QUI est une certaine petite fille. Et ce qui arrive vraiment à Amy. Qui est cette femme avec un oeil caché que l'on voit apparaître de temps en temps?
Les Silence, les monstres des deux premiers épisodes sont GÉ-NI-AUX (je veux revoir la saison 5 en entier pour voir s'ils n'y étaient pas avant sans qu'on ne les voit) et font réellement peur. La façon de marquer leurs apparitions, avec les marques sur les bras est freakantes et je trouve ces épisodes très très réussis. J'en ai fait des cauchemars. Les effets sonores sont aussi vraiment réussis. Et la finale avec River... so, so sad.
Et là, on est dans ce gros high, on a hâte à l'épisode suivant où il est question de pirates... et bof... il y avait tellement à faire, tellement de références à exploiter et j'ai trouvé ça fait à moitié... Limite des longueurs. D'excellentes idées mais un drôle de rythme et une finale un peu décevante. Sauf pour le Docteur qui retrouve SON grand amour... le Tardis! Cette scène, j'ai adoré! Pourtant, la marque noire, Yo hoho... je dis, il y avait à faire.
Heureusement, l'épisode "The Doctor's wife" arrive, dans son décor de dépotoir intersidéral, limite steampunk et là, c'est le moment où Matt est devenu pour moi le Docteur. J'adore la personnification de "Sexy", j'adore l'interaction entre les deux, la façon qu'elle a de s'adresser à lui, j'adore tout. Gé-ni-al. Le "beautiful idiot" et la remarque d'Amy "Did you wish very hard" sont des moments adorables. Et quelle finale.
Le double épisode suivant, s'il est nécessaire pour la continuité de la série, m'a semblé long, long, long... super classique dans l'intrigue, une résolution assez facile, avec un réel problèmè de rythme, par contre. J'adore l'idée d'un certain clone, les allusions aux anciens Docteurs (je tapais des mains toute seule), et j'ai revu tout le début de la saison pour trouver "quand"... et je me pose encore des questions. Bref, entre ces deux épisodes (dans le 5e, j'ai vraiment trouvé le temps long) que j'ai cessé de voir en direct pour attendre le DVD. Après un départ si génial, ces épisodes ont été une réelle déception malgré, encore une fois, de bonnes idées et une finale quand même surprenante.
Le côté sombre du Docteur ressort vraiment dans "A good man goes to war", avec une ouverture assez trippante mais quand même un faux suspense. Quelques surprises en finale, même si on sent venir dès le début de l'épisode. Et vraiment, j'aime Rory d'amour. Il est génial comme personnage. Vraiment. La vision qu'Amy a de Rory, c'est aussi très beau.
Let's kill Hitler, que j'imaginais comme un historique, ne l'est pas vraiment et introduit un concept ma foi très intéressants (les anticorps... j'ai failli mourir de rire). Plein, plein de références (j'adore la question inconnue), j'adore voir le Docteur en haut de forme et la "Rule 1" est mise en avant. J'ai aimé voir certains éléments de mythologie, j'ai aussi aimé voir Rory, Amy et leur amie Mel quand ils étaient jeunes (j'ai failli mourir de rire, en fait). J'aurais juste aimé que Mel soit introduite plus tôt, ça aurait eu plus d'impact. Bref, un bon épisode.
J'ai moins aimé "Night Terrors", clairement un épisode qui se tient à lui tout seul, qui explore les peurs d'enfants. Moins mythologique, agréable à voir, mais sans plus, malgré une scène d'ouverture ma foi très drôle. Non mais pauvre gars qui voit arriver de "Docteur" dans sa cuisine!
J'avais de grandes attentes pour "The girl who waited" mais je ne suis pas fan des décors blancs et dénudés. Encore une fois, j'ai trouvé qu'il manquait de rythme au milieu de l'épisode mais quelle finale. Très triste, encore révélatrice de la personnalité du Docteur, et Rory, Rory. Il est définitivement génial. J'ai vraiment eu de la peine, la scène des mains... les mots de Rory "You're turning me into you"... Bref, une très belle finale. Mais un épisode un peu long, quand même... N'empêche que je veux jouer la musique au piano!
Par contre, même si c'est un épisode "seul", j'ai a-do-ré "The God complex" . J'aime le jeux de portes et de corridors, la chambre "11", le suspense et les personnages secondaires sont super bien. Encore une fois Rory verbalise de terribles vérités. Il est conscient de l'aspect sombre et dangereux du Docteur, plus qu'Amy, qui croit en lui, comme l'enfant en elle qui a attendu pendant des années. Certaines remarques, à propos des batailles qui ne sont pas toutes pour sauver l'univers sont très touchantes. Prise de conscience encore plus grande pour le Docteur. Et la finale est géniale et déchirante. Bref, un super épisode.
L'épisode 12 m'a beaucoup fait rire et m'a donné le goût d'avoir un vrai bébé-neuf et d'apprendre à parler bébé. J'ai adoré revoir un personnage de la saison 5... avec un bébé! Il est trop trop cute et j'ai adoré voir le Docteur parler avec lui. Et le "shhhhht"... ça me faisait mourir de rire à chaque fois. Un épisode plutôt drôle, en fait, même si le Docteur sent venir sa fin et nous aussi. Par contre, je me suis dit que ça en faisait beaucoup pour le dernier épisode vu qu'on ne sait RIEN dans celui-ci!
La finale a été la finale des "oooooh".
Oooooh, le décor de Londres avec des ballons accroché aux voitures!
Oooooh, le train de Harry dans les pyramides!
Oooooh, le brigadier Lethbridge-Stewart!
Oooooh, Dickens!
Oooooh, le Stetson (bon, ok, c'était à la fin de l'autre épisode... who cares!)
Par contre, j'avais deviné pour la fin donc pas de "ooooh" pour ça, et j'aurais aimé un truc plus complexe. J'ai adoré le Docteur en Sauveur de l'humanité (surtout visible au début de l'épisode) et l'idée de base est super. Mais j'ai quand même un questionnement sur la ligne temporelle. Certaines scènes sont très émouvantes.
Bref, si je me relis, une saison 6 que j'ai vraiment beaucoup aimée. Sombre, axée sur la personnalité du Docteur qui est plus que jamais "Just a madman in a box", malgré quelques problèmes de rythme pour certains épisodes qui comportaient toutefois des idées plutôt géniales. Je sais que plusieurs trouvent que la saison manque de cohérence mais pas moi. En fait, j'ai trouvé que tout était bien pensé, que tout se tenait et que même les épisodes moins mythologiques avaient leur raison d'être. Rory, Amy et River ne sont pas que figurants, Matt Smith trouve vraiment ses marques et on sent la ligne directrice tout le long. Mon principal point négatif, que je ne peux exprimer clairement pour ne rien spoiler, c'est que je trouve qu'Amy et Rory prennent quand même "bien" un certain aspect de la série. Il y a quelques allusions mais quand même... quelle résilience!
Bref, j'ai maintenant super hâte de voir l'épisode de Noël (nous sommes en décembre au moment où j'écris ces lignes) et la saison 7, qui promet, avec la finale. Et quels mots pour terminer la saison, vraiment. J'a-do-re! (Oui, je sais, j'abuse de ce mot dans ce billet).
Et j'ai rêvé de Matt Smith.
Rien de moins.
Call me crazy!
Et encore un billet pour le mois anglais. Non mais je l'ai pris au sérieux, celui-là, hein!