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Blameless - Gail Carriger

27 Juillet 2011 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Bit Litt

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SPOILERS ALERT... MÊME DANS LA PRÉSENTATION.  JE NE DIRAI QU'UN MOT: JU-BI-LA-TOI-RE!

 

Présentation de l'éditeur

"Ayant quitté la maison de son mari pour retourner avec son horrible famille, Lady Maccon est le scandale de la Saison londonnienne. 

 

La Reine Victoria la renvoie du Shadow Council et la seule personne qui pourrait tout lui expliquer, Lord Akeldama, quitte brusquement la ville.  Pour couronner le tout, Alexia est attaquée par des coccinelles mécaniques tueuses, indiquant, comme seules les coccinnelles le peuvent, que tous les vampires de Londres sont maintenant très intéressés à voir Alexia assez morte.

 

Pendant que Lord Maccon devient de plus en plus saoul et que le Professeur Lyall essaie désespérément de maintenir le Woolsey Pack uni, Alexia quitte l'Angleterre pour l'Italie, à la recherche des mystérieux Templiers.  Eux seuls en savent suffisamment à propos des Preternaturals pour expliquer sa condition de plus en plus encombrante.  Mais ils sont peut-être pires que les vampires - et ils sont armés de pesto.

 

Commentaire

Ju-bi-la-toi-re.  Voilà ce qu'est ce roman.  Rien de moins. 

 

Sans être déçue par le tome 2, qui m'avait beaucoup plu, j'avais quand même été un tout petit mini-peu moins enthousiaste que pour le tome 1.  Avec le tome 3, par contre, j'ai ma foi replongé avec fracas et je l'ai dévoré.  J'ai adoré ce petit brin de "grand n'importe quoi" qui m'a fait écarquiller les yeux... avant d'éclater de rire.  C'est que si on essaie de visualiser certaines situations... c'est assez surréaliste!

 

Pour ceux qui ne connaissent pas la série "Le protectorat de l'ombrelle", sachez qu'elle nous plonge dans une ambiance victorienne à saveur steampunk et qu'elle nous fait côtoyer une Alexia Tarabotti (j'adore Alexia, son franc parler, son côté anglais très assumé et très terre à terre.  Oui, selon la dame, Florence est "orange") nous livrant ses réflexions internes (et externes) comiques et logiques à la foi.  En effet la dame est née sans âme, ce qui lui permet d'annuler les pouvoir des êtres supernaturels qui la touchent.  Elle a donc une façon... particulière de voir les choses, tout en étant très british de nature (sa pire crainte en Italie?  On y boit du CAFÉ!  Shocking!). 

 

Son mari, Lord Maccon, loup-garou - viril et colérique - de son état lui faisant des misères (et ayant par le fait même décidé d'être le plus saoul possible, le plus longtemps possible... méthode infaillible), elle retourne chez sa mère... avant d'être attaquée par des coccinnelles mécaniques empoisonnées.  Oups.  Il faut du thé pour calmer ces émotions.  En plus, Lord Akeldama n'y est plus et il est parti en lui disant "look at the cat".  Génial.   Ajoutez à ça une femme inventeur s'habillant en homme, un Butler ma foi très efficace, une meilleure copine dont l'excentricité a descendu sous le menton et dont les robes matchent maintenant le couvre-chef, un Professeur Lyall (toujours désespérément imaginé sous les traits de David Tennant) so smart mais so dépassé par les événements et des amateurs de broderie.   C'est donc, comme je le disais, n'importe quoi.  Mais j'adore!

 

L'écriture est toujours aussi drôle et pince sans rire, les dialogues sont géniaux (ovation debout pour Lord Akeldama et le professeur Lyall qui ont un échange hilarant tout en restant dramatique - j'ai été limite émotivationnée - je néologise avec aplomb, ce soir, je sais) et il est impossible de ne pas céder à la logique bizarre d'Alexia.    Les scènes éméchées de Lord Maccon et les discussions avec son Bêta valent également leur pesant de cacahuètes.

 

Bien entendu, on a pas vraiment peur pour l'héroïne et on voit venir.  Mais on s'en fiche parce que c'est Alexia et toute sa bande.  Et que des fois, il n'y a vraimente qu'à soupirer - avec un grand sourire - et à tourner avidement les pages!

 

Le tome 4 est sorti... j'envoie un message à l'Univers ou bien je prends les choses en main et je commande?

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