Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Mon coin lecture ... maintenant à moncoinlecture.com

Le silence de la Cité - Elisabeth Vonarburg

9 Septembre 2012 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Science-Fiction (de partout)

silence-de-la-cite.gifPrésentation de l'éditeur

"Plus de trois siècles se sont écoulés depuis les catastrophes climatiques de la fin du second millénaire et les héritiers de la civilisation détruite, de plus en plus rares et de plus en plus désaxés, vivent dans une Cité souterraine avec leurs doubles technologiques. 

 

Dernière enfant de cette Cité, Élisa est une petite fille aux capacités physiques étonnantes; fruit des expériences génétiques de Paul, elle annonce une humanité résolument nouvelle.

 

Mais Élisa saura-t-elle se libérer du passé qui l'a littéralement modelée et, du même souffle, en libérer ses nombreux enfants?

 

Et qu'en sera-t-il des hommes - et surtout des femmes - qui, hors des Cités, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes?"

 

Commentaire

Vous vous rappelez, il y a quelques semaines, je vous palais avec une certaine exaltation (ou plutôt une exaltation certaine) de Chroniques du Pays des Mères d'Elisabeth Vonarburg?  C'est suite à cette lecture que j'ai décidé de lire "Le silence de la cité", roman se déroulant dans le même monde que les dites chroniques, mais à une autre époque.  Antérieure.  Pendant la période des harems, en fait. Là, j'en entends quelques uns penser: "Quoi, elle a été moins psychorigide qu'à l'habitude et n'a pas lu les romans dans le bon ordre?"  Yep.  J'ai lu la "suite" avant de lire le premier. 

 

Et je conseillerais à tout le monde de faire de même. 

 

En fait, si je n'avais pas lu les Chroniques, je ne suis pas certaine que j'aurais trouvé le même intérêt à ce roman.   En fait, il est trop court, trop rapide, trop "dans l'action" pour posséder assez de souffle pour me faire réellement pénétrer dans cet univers.  J'aurais aimé suivre Élisa dans ses quêtes.  Mais après avoir lu les Chroniques?  C'est génial.  Parce que ça nous offre des pistes de réponses à nos questions, des fragments d'explication.  Et après, il n'en tient qu'à nous d'imaginer ce qui a bien pu se passer entre les deux romans.  Ce qui a fait la légende.

 

L'écriture de ce roman est plus linéaire, sans toutefois l'être totalement.  Nous sommes trois cents ans après le Déclin.  Une partie de l'humanité s'est réfugiée dans les Cités hautement technologiques où les gens sont maintenus en vie très longtemps.  Élisa est la dernière enfant.  Née de manipulations génétiques de Paul, jouissant d'excellentes capacités de regénération, elle a été élevée dans ce monde artificiel, conditionnée à être ce que Paul veut qu'elle soit.  Prête à presque tout accepter parce qu'elle n'a personne d'autre.  Jusqu'à ce qu'elle soit confrontée au monde extérieur.  Et où elle réalise qu'elle peut jouer un rôle pour ce qui reste de l'humanité. 

 

Je ne veux rien révéler de l'intrigue, ce qui me limite quand même pas mal en ce qui concerne ce billet.  Après un début plus proche de la SF classique, avec des robots, une cité, des intelligences artificielles, la seconde partie où Élisa  se retrouve face à elle-même, sans toutefois vouloir se regarder en face, m'a davantage rappelé l'ambiance des chroniques.   Quelle responsabilité sur ses épaules.  Quelle quête d'identité.  Avec un peu plus de pages, je crois qu'on aurait pu aller encore plus loin dans tout ça. 

 

Ce que j'ai préféré, ça a été de trouver les indices, les ressemblances entre ce roman et les Chroniques.  Parce qu'il y en a plein.  Que je suis ravie de ne connaître qu'après.   Je ne dirai rien ici mais j'ai tout plein d'hypothèses.  Certaines évidentes, d'autres moins.  Mais je serais ravie d'en discuter par contre.  Et ça m'a permis de mieux comprendre la fin des chroniques. 

 

Un retour dans le passé, une impression de découverte limite archéologique (je me sentais un peu comme Lisbeï quand elle découvre un texte ancien alors que j'essayais de recouper noms et légendes) et une histoire qui se lit toute seule.  Voilà, j'aime Elisabeth Vonarburg.

 

Vous me conseillez quoi pour poursuivre ma découverte?

 

Mon Québec en septembre

Partager cet article