Lover Eternal (L'amant éternel) - J. R. Ward
Présentation de l'éditeur (en français)
Une guerre fait rage à l'insu des humains.
Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Rhage est le plus redoutable et le plus dangereux d'entre eux, car il est victime d'une terrible malédiction: son démon peut s'éveiller à tout moment et mettre en péril ceux qui l'entourent. Pourtant, lorsqu'il est un jour chargé de la protection de Mary, une humaine, Rhage voit en elle son destin et son salut.
Quant à Mary, atteinte d'un mal incurable, elle a depuis longtemps cessé de croire au destin ou aux miracles, et la vie éternelle n'est à ses yeux qu'une douce illusion. Tout va changer lorsqu'elle rencontrera les guerriers de la Confrérie... et surtout Rhage.
Commentaire
Je vais, tout comme pour le premier tome, commencer par dénoncer. Et encore la même personne. En effet, si j'ai lu ce deuxième tome si rapidement, c'est que Cécile m'a proposé de faire lecture commune pour le tome 3 (celui sur Zsadist, le vampire balafré et ancien esclave de sang et de sexe, si je ne m'abuse) de cette fa-bu-leuse série à base de vampires très mâles, très musclés (de partout), très grands et visiblement amateurs de cuirette. Chaque roman se concentre sur un membre de la confrérie (qui semblent tous destinés à tomber sur la femme de leur vie pendant la même année, alors qu'ils sont terriblement célibataires et fiers de l'être depuis des centaines d'années... allez comprendre. Ce doit être contagieux) et dans celui-ci, c'est Rhage qui est à l'honneur. Ah oui, il y a aussi les mêmes gros vilains que dans le tome 1, les lessers (ces trucs blancs et impuissants qui sentent la poudre pour bébé) mais ils ne font pas bien peur hein... ils passent leur temps à se faire des guéguerres de pouvoir et à construire une maison remplie de joujoux qui pourront servir à torturer les vampires. Du moins, dans ce tome, c'est ce qu'ils font.
Rhage est donc un guerrier qui a reçu une terrible malédiction de la Scribe Virgin: il a en lui une bête terrible qui, lorsqu'il perd le contrôle, tue tout ce qui bouge, pour faire simple. Et pour garde le contrôle, Rhage a deux choix: 1) Tuer des tas de lessers 2) Baiser des tas de filles et effacer leur mémoire ensuite. Mais un jour, alors qu'il se remet difficilement d'avoir grignoté quelques lessers sur sa forme de bête (différence de grosseur d'estomac, voyez-vous), il rencontre Mary, qui a accompagné sa voisine Bella, vampire, et un certain John, qui semble avoir un lien avec la Confrérie... J'ai besoin de continuer?
Bon, puisque je suis bavarde, je vais tout de même continuer hein... et dire que j'ai vraiment eu du mal au départ. D'abord parce qu'il ne se passe pratiquement rien et que bon, la pauvre Mary est leucémique, en pleine rechute probable, que sa mère est morte de dystrophie musculaire... et il me semble bien qu'il y avait une autre maladie dans les 60 premières pages mais je l'ai oubliée. On s'entend que pour miss hypocondriaque, ce n'est pas idéal, n'est-ce pas... Bref, il est sous son charme mais ne peut pas se laisser aller avec elle à cause de la bête, elle se sait malade, elle ne se trouve plus belle et ne veut pas mêler ce mâle (ah oui, j'ai oublié de dire que Rhage, c'est le vampire qui a l'air de Brad Pitt. Même qu'on le surnomme Hollywood) extraordinaire à ses pauvres histoires de mortelle. C'est limite une tragédie, tout ça.
Sauf que bon, après une mise en place un peu longue, je m'y suis laissée prendre et je n'ai pas boudé mon plaisir. Ce ne serait pas mon genre! J'ai été morte de rire à chaque cliché (entendons-nous, il y en a 13 à la douzaine), la dévotion de Rhage est limite too much mais cette fois, l'auteur n'a pas confondu son vampire avec une vache laitière, ce qui est toujours ça de pris. On n'en apprend pas beaucoup plus sur la mythologie vampire mais ça demeure cohérent et la joyeuse bande de copains me plaisent bien en tant que groupe. Bon, ils semblent moins "funny" que dans le tome 1, chacun étant over torturé à sa manière (il faut quand même de la matière pour faire un roman par vampire, n'est-ce pas) mais certaines réparties valent quand même le coup.
Et c'est quoi cette obsession des hommes qui sentent la "sueur propre"?
Va falloir m'expliquer!
Alors Cess, c'est pour quand, Zsadist?