Glee - Season 1
Caroline nous en parlait depuis un moment, en soupirant après un certain "Puck" (au début, je pensais qu'elle trippait soudainement sur le hockey sur glace... je passerai rapidement sur les nomenclatures française (palet) vs. québécoise (rondelle) mais je me rappellerai certaines conversations avinées avec grand plaisir... fin de l'inside joke). Et puis Fashion est aussi devenue accro et a soupiré des semaines à propos d'un "Will". Et lors du dernier swap au long cours, elle a glissé la saison 1 de Glee dans le paquet. Résultat, je l'ai écoutée en quoi... 3 jours. Et je chante depuis ce temps.
Glee, c'est une série-sourire, je trouve. Le genre de série sans prétention qui m'a fait chanter dans mon salon (bon, ok, dans mon cas, c'était debout sur le divan, avec une télécommande en guise de micro... mais c'est moi hein), qui m'a fait rire de ses blagues répétitives (les slush à la figure, j'en ris à chaque fois) et d'une kitschitude assumée. Il ne faut pas chercher d'intrigues incroyables, il faut s'attendre à une leçon de morale à 5 cents à la fin de chaque épisode... mais ce que ça peut mettre de bonne humeur!
Glee, c'est l'histoire d'un ensemble vocal dans une école over-typiquement américaine. Tout le monde s'est amusé à exagérer les stéréotypes au possible et dans cette école, les cheerleaders se baladent avec leurs jupettes pour aller en cours, le prof de gym est en shorts à l'année et le directeur ne pense qu'à son budget. On exagère les "classes sociales" de l'école au maximum et on est on royaume des apparences. Will Schuester, jeune prof passionné, décide de reprendre en charge le Glee Club (l'ensemble vocal, quoi) de l'école, suite au renvoi du précédent directeur, qui était disons... inapproprié. Il est aux prises avec une épouse ex-plus-belle-fille-de-l'école qui n'a pas avalé de ne plus être au secondaire, une direction insensible et une Sue Sylvester, entraîneur des cheerleaders, qui ferait tout pour le voir échouer.
Comme élève, il a Rachel, super belle voix, détestable à souhait, détestée aussi, qui se prend pour THE big star. Finn, quarterback aimant chanter mais pas tout à fait décidé à "risquer son statut social" en participant au Glee Club. Mercedes, qui se voit comme la nouvelle Beyonce. Kurt, un soprano who "sings like a girl". Artie, dans son fauteuil roulant. Tina... heu... Tina, quoi. Et disons qu'il y a du boulot.
Chaque épisode a une trame mais comporte aussi plusieurs chansons et chorégraphies, souvent hilarantes, parfois touchantes. Un numéro sur le terrain de football me fait me plier de rire chaque fois tandis que je souris comme une ado pendant la perfo de "Sweet Caroline". J'ai pleuré à la fin des Sectionals et des Regionals (juste pendant les chansons) et j'ai tapé des mains comme une petite fille à plein d'endroits.
J'adoooore Sue Sylvester, avec son côté complètement politically incorrect, ses insultes, sa mauvaise foi crasse et ses menaces. Elle me fait rire comme pas permis et ses mimiques valent une fortune. Un petit coup de coeur aussi pour Kurt et son père, soooo sweet et j'adore Kurt, avec ses fashion statements et ses interrogations profondes pour choisir entre 22 teintes de gris. Brittanny, complètement à côté de la plaque, est aussi hilarante, alors qu'elle dit toujours tout haut ce que tout le monde pense tout bas, avec, en prime, certaines réflexions dignes d'un oscar - et complètement hors-propos - telles "I'm pretty sure my cat's been reading my diary" ou "sometimes I can't remember my middle name". Un vrai cerveau, cette fille.
Et bien entendu, impossible de ne pas mentionner Will et Puck, les deux Hommes de la série selon moi. Je les regarde... et ça me suffit.
Bien entendu, c'est très "Américain", avec une exagération volontaire des clichés (le celibacy club... Oh. My. God.), certaines "storylines" complètement improbables (la finale, entre autres), et on ne fait pas dans la grande réflexion. Mais c'est entraînant, ça donne le sourire... et j'adore!
À quand la saison deux en DVD?