Gilmore Girls - Season 3
Les images se trouvent un peu partout sur le net... mais je ne sais plus d'où est l'original, vu que justement, elles sont un peu partout, dont sur crushable.com. Et pour la pochette, le "copyrighted material" vient du fait que je pense - mais je suis pas certaine - que ça vient d'un site de downloads... mais comme je suis pure, j'ai tout trouvé sur google...
Eh oui, Gilmore Girls, again.
Quand même, je suis raisonnable, avec cette série. Je continue quand même à dormir la nuit et j'ai conservé une vie sociale. Ça change de l'épisode "Je-réécoute-tout-Buffy-en-une-semaine-et-demie", hein! Mais c'est une vieille histoire. Je suis devenue sage depuis et j'écoute la série raisonnablement. Clap clap.
Troisième saison donc. C'est un peu difficile de séparer chacune des saisons - mais je m'obstine à le faire parce que je suis psychorigide - vu que l'ensemble forme un tout cohérent, où il se passe beaucoup de petites choses mais très peu de gros coups de théâtre. C'est la vie, quoi. Dans cette saison 3, Rory est Senior à Chilton, c'est la grande aventure des applications à l'université, du SAT... Dernière ligne droite avant le grand changement, quoi. Quant à Lorelei, elle est fidèle à elle-même. J'adore ce personnage, ses répliques sont incroyables, elle est d'une mauvaise foi complètement assumée et j'aime particulièrement la façon qu'elle a de rire d'elle-même et de ses travers.
C'est l'une des rares séries qui me font éclater de rire pour une toute petite réplique, ou qui me donnent envie de relire les classiques de ma bibliothèque au grand complet. De lire plein de nouvelles choses aussi. C'est bourré, mais alors là BOURRÉ de références, des références comme j'aime, intelligentes, à propos, pas plaquées et pas expliquées, juste lancées comme ça, pour ceux qui les catchent. De "Leave it to Beaver" à Judy Garland, en passant par "To kill a mockingbird", il y en a pour tous les goûts. Du coup, à chaque fois, je me sens comme un membre d'un petit club secret. No comment, je suis complètement bébé, je sais. Et je suis certaine que j'en manque plus de la moitié. Et je suis généreuse. Avec moi-même.
Le début de la saison est marqué par le retour de Rory qui a passé un été à Washington. Dean l'attend impatiemment mais la demoiselle a le coeur qui balance entre son amoureux et Jess, qui a une nouvelle copine avec qui il est très... démonstratif, disons. C'est donc l'éternel triangle amoureux adolescent, le bon gars et le bad boy... devinez qui elle choisira. J'aime beaucoup le personnage de Jess, terriblement pince sans rire, très intelligent mais assez perturbé merci. Pas toujours agréable, pas toujours parfait, il ne subit pas de transformation extrême. C'est réaliste aussi. Et ça m'a plu. Que dire d'autre, Lane veut être une rocker (elle est amoureuse du guitariste, en la personne d'Adam Brody, qui a et aura toujours une façon de parler qui me perturbe grandement. Rien à faire.) et elle raconte toujours autant d'histoires à sa mère contrôlante, qui est un personnage en soi. Luke est Luke, Michel est Michel (je l'a-do-re), Kirk me fait mourir de rire et Sookie est géniale. Je veux une copine comme elle.
Bon, ce qui est terrible, par contre, c'est que je sais que nous devrions toutes être amoureuses de Luke... et que bon, même si je l'aime bien, je ne suis pas pour autant super fan. Comme on m'en avait avertie, j'avais hâte qu'il enlève sa casquette... mais bon, quand il l'a eue enlevée, j'ai compris pourquoi il la mettait. Il est bizz, Luke, pas de casquette. Really. J'espère donc être charmée d'ici la fin de la série parce que bon, je ne déteste pas le personnage mais ce n'est pas gagné.
Les parents de Lorelei sont toujours plus présents, on en découvre petit à petit davantage sur la relation, sur ce qui a les menés là, et même si Emily est très particulière, très high class, très pincée, elle a un côté humain et vulnérable (les épisodes où Gran est présentes sont hi-la-rants) qui la rend attachante tout de même.
Bref, j'ai ri, j'ai pleuré aussi (le dernier épisode, le fameux discours... je suis une grande émotive) et j'adore toujours autant. Je veux habiter Stars Hollows et avoir un marathon de danse comme dans "They shoot horses, don't they" et des carnaval srupides moi aussi. Et des conseils municipaux ridicules. Saison aussi géniale que les deux premières.
Quoique bon... je pourrais vous raconter qu'un soir cette semaine, j'ai croisé mes parents au retour de prendre un verre sur une terrasse avec un ami, sa femme et son petit garçon, où travaillent 2 personnes que je connais et qu'au retour, j'ai vu mes parents à la danse en ligne en arrière de l'hôtel de ville... j'ai arrêté parce qu'une dame avait un très gros chien. Rose. Et que j'ai pu discuter avec l'ancien coach de hockey à mon frère et la dame qui travaillait à la caisse pop quand j'Étais petite et qui se souvenait de mon numéro de folio. Du coup, je me dis que bon... je n'en suis pas si loin, hein...
PS: Je devine limite autant dans les séries que dans les romans... j'avais dit un truc mi-saison 1... et il s'avère que j'ai raison. Je suis presque fière de moi!