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Dark Lover (L'amant ténébreux) - La confrérie de la dague noire - 1 - J.R. Ward
Présentation de l'éditeur (à pau près traduite et adaptée par moi)
"Le seul vampire pur sang au monde, Wrath, a des comptes à régler avec ceux qui ont tué ses parents des siècles auparavant. Mais quand l'un de ses guerriers les plus fidèles est tué - rendant orpheline une jeune mi-humaine mi-vampire qui ne sait absolument rien de son héritage ou de son destin - Wrath doit guider la superbe femme dans le monde des vampires.
Beth est sans défense devant l'homme dangereusement sexy qui entre chez elle une nuit. Ses histoires de confrérie et de sang lui font peur. Mais son contact éveille une faim dévorante qui menace de les consumer tous les deux."
Commentaire
Je vais commencer par dénoncer. C'est la faute de Cécile si j'ai aimé ce roman. Oui, je sais, elle va hurler en entendant ça. Mais sans ses blagues répétées sur un certain Kolher (parce que Wrath, c'est Kohler. Ou Kholer. J'ai pas bien saisi où mettre le "h"), je suis certaine que ma lecture aurait été autre. En fait, à force d'entendre dire que c'était le pire, du pire, du pire, j'ai été... agréablement surprise. Oui, je sais, Cess, c'est dur d'entendre ça!
Précision, j'ai lu le roman en anglais. Et en anglais, bizarrement, Wrath sait très bien négationner. Et les trucs vulgaires me dérangent beaucoup moins en anglais. Weird, autant je peux apprécier la beauté de certaines phrases dans les deux langues, autant il en faut beaucoup pour que le "familier" me dérange en anglais. Alors qu'en français, ça passe beaucoup plus difficilement. La preuve, j'avais les yeux écarquillés devant les extraits relevés par Cécile et Syl. Et j'ai quand même failli m'étouffer en en lisant quelques uns. De rire.
Dark Lover, c'est pour moi ce qui est appelé de la "Paranormal romance". Et entendons-nous tout de suite, l'auteur nous offre sur un plateau tous les clichés du genre. Il faut donc s'attendre à un homme de 6 pieds 9 pouce au début du roman (bizarrement, trois pouces semblent s'évanouir dans la nature au cours du roman. Je ne me risquerai pas à mettre ici mes hypothèses par écrit), tout de cuir vêtu (et qui se balade parfois commando. Je n'ose même pas penser au confort), qui a la vengeance et la colère comme compagnons permanents depuis une terrible blessure d'enfance. Je sais, c'est triste. Il est aussi supposé être très élitiste par rapport à sa race (du moins, il l'est pendant les 10 premières pages) et porte des boxers XXL. Ceci dit, c'est inquiétant. Parce que normalement, question boxers, le XXL relève plus de la taille du derrière que de celle de l'équipement. Encore une fois, je vous épargnerai les résultats de recherche hautement scientifique et la méthodologie à ce propos. Et j'oubliais. Wrath est aveugle. Tellement qu'il n'est pas capable de voir la nourriture dans son assiette et qu'on doit la lui couper. Mais pas suffisamment pour l'empêcher de voir une coulée semi-transparente de jus de fraise sur le mention de sa douce. Qui goûte la pêche, soit dit en passant. Et je ne préciserai pas de quelle partie du corps il est ici question.
Et le mâle a des copains. Qui portent les doux noms de Tohrment, Rhage, Vhishous, Zsadist, Phury et... Darius. Traduit par "Audatz" en français. De "dare", probablement. Je n'aurais JAMAIS pensé à ça. À tous les noms, d'ailleurs, dont je ne garantis pas l'orthographe. Je me suis contenter d'ajouter des "h" et des "z" à intervalles réguliers. Si j'ai eu du mal à les reconnaître au départ, j'ai fini par bien les aimer, en fait. Et surtout par les démêler. Ensemble, malgré leur côté "gros méchants dangereux", ils ont l'air d'une bande d'ados. Et ils m'ont bien fait rire, avec leurs histoires. En fait, la vision qui existe de la confrérie au départ change rapidement. On réalise bientôt qu'ils ne sont pas tous si "bad" que ça, en fait.
Il se passe quand même pas mal de petites choses dans ce roman, qui ne se limite pas à la relation de Wrath et Beth (parce que la fille s'appelle Beth, qu'elle a de longues jambes, qu'elle est sexy en diable, qu'elle est drôle, semi-vampire, et bête de sexe en puissance). Avec ses "seins qui tendent le t-shirt" à répétition, elle fait une belle paire avec Wrath et ses très fréquentes érections. Bref, elle court un grand danger lors de sa transformation et Wrath décide de l'aider, même s'il n'en a aucune envie. Je vous laisse deviner la suite. En plus, il y a une autre société, celle des Lessers, humains dépourvus d'âme, impuissants, qui sentent la poudre pour bébé, qui veut la peau de tout ce qui s'appelle vampires. Aucune humanité restante, ils aiment torturer et ont tous les jouets pour ça. Ils sont d'ailleurs responsables de la mort de Darius (non, je ne spoile pas. Il meurt au chapitre 2 je pense). Bon, ok, j'avoue, je viens de refermer le roman et j'ai un peu de mal à me souvenir de toutes ces petites choses... mais je vous jure qu'elles existent!
J'ai été agréablement surprise de la mythologie vampire présente dans cette série. Je ne m'attendais à rien et je me retrouve face à quelque chose d'assez complet, qui ne m'apparaît pas seulement une copie conforme de ce que j'ai lu ailleurs (il faut dire que je n'ai pas tout lu hein). La société est hiérarchisée, ostracisée pas les humains, poursuivie. Ici, les vampires ne pourchassent pas nécessairement les pauvres petits humains mais se nourrissent d'une autre façon. Bref, l'auteure semble avoir situé ses personnages dans un univers prometteur, même si dans ce tome-ci, on nous présente surtout les bases de cet univers et les personnages. Surtout certaines parties du corps des personnages.
Bien entendu, nous retrouvons toutes les grosses ficelles. L'homme en colère qui sera adouci par l'amour en un temps record, jusqu'à devenir limite un grand émotif (ok, j'exagère à peine, là!). La femme amoureuse folle après quelques jours prête à donner sa vie sans rien questionner des idées de son homme, alors qu'elle a toujours été indépendante. Les exagérations à répétition (rien n'est "moyen"... tout est à grande échelle) et l'auteure veut être certaine que nous comprenions bien certains détails. Ce pourquoi elle nous les mentionne plusieurs fois.
Malgré tout ça - et peut-être à cause de tout ça... j'ai pris ce livre en connaissance de cause, après tout - j'ai passé un très bon moment et j'ai ri comme une folle à certaines expressions d'une substance poétique folle (je garderai en tête celle à base de gros intestin) et aux déclarations passionnées. Entendons-nous, c'est un divertissement. Mais je ne m'y suis pas ennuyée, pas une seule seconde, contrairement à d'autres!
Merci Fashion pour le cadeau... et merci Cécile pour avoir à ce point descendu mes attentes!
Je ne sais pas si je lirai toute la série mais je suis super intriguée pas Zsadist, le balafré qui aime voir la peur dans les yeux des gens et qui hait tout le monde.Ne vous posez pas de questions!