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Léo, l'autre fils - Hélène Lucas
Présentation de l'éditeur
"Léo, un garçon sensible et attachant, doit se résigner à quitter la maison familiale. Ce départ l'effraie, car il craint que sa mère ne l'oublie durant cette absence prolongée.
Des circonstances tragiques ont engendré une relation malheureuse avec sa mère. Il sait qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de son frère aîné, décédé avant sa naissance. Elle est prisonnière de l'époque où elle était heureuse, où Samuel faisait sa fierté et son bonheur. Léo ignore cependant que le désespoir l'a poussée à prendre une décision contre nature, dont les conséquences lui sont insupportables.
Ce récit bouleversant relate la quête d'amour d'un enfant dans un contexte familial déchirant. Ce jeune garçon parviendra-t-il à atteindre le cœur de sa mère ou sera-t-il condamné à vivre une enfance malheureuse? Sa mère finira-t-elle par lui accorder une chance de bonheur et se pardonner l'abominable erreur commise avant sa naissance?"
Commentaire
C'est réellement une rencontre manquée entre ce livre et moi. Je suis un peu déçue (bon... ça me déçoit toujours de ne pas aimer un livre, j'avoue) vu que c'était la première fois qu'un éditeur d'ici (du Québec, quoi) me proposait un livre et malheureusement, ça n'a pas vraiment fonctionné.
Ce livre nous emmène dans la vie de Marielle et Marc, pour qui ce fut le coup de foudre au premier regard. Ils menaient une vie de rêve (bon... ou presque, il n'y a pas de situation parfaite) jusqu'à la maladie et au décès de leur fils aîné Samuel. À partir de ce moment-là, tout partira en vrille et c'est Léo, l'autre fils du couple, qui en paiera le prix, surtout qu'ils ont un secret qu'ils ne veulent pas révéler à qui que ce soit (bon... je l'avais tout de suite deviné, ce qui n'a sans doute pas aidé).
Léo est un personnage attachant. Bien qu'il soit souvent triste et que la vie ne l'ait pas épargné, il semble avoir une capacité infinie d'amour et d'espoir en lui. Par contre, là où ça a bloqué, c'est que je n'ai à aucun moment pu apprécier le personnage de Marielle, la mère, qui souffre tant qu'elle ne peut ouvrir son coeur à son fils. En fait, elle m'a profondément énervée; impossible de s'y attacher. Je ne pouvais m'empêcher de considérer le reste de sa famille comme des saints de l'endurer, en lui faisant très rarement des reproches, en la comprenant toujours, en l'encourageant et en la valorisant le plus souvent dans ses décisions, même quand ça les faisait souffrir. J'ai nettement préféré le personnage du père, malgré ses problèmes; au moins, il semblait "vouloir" faire quelque chose. Bref, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi cette femme récoltait tant d'amour et de compréhension autour d'elle et elle m'était très antipathique. Déjà là, ça partait bien mal. Et j'ai bien essayé d'être sympathique à sa cause!
Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que je travaille dans un domaine où je vois presque quotidiennement des familles dysfonctionnelles. Je vois ce que ça fait aux enfants, aux relations de famille, aux parents qui souffrent de ne pas pouvoir bien s'occuper de leurs enfants. On dirait que je me blinde à ces situations et à long terme, je n'ai jamais vu d'issue telle que présentée ici. Le petit Léo a une capacité de résilience incroyable... Vous me direz que c'est là la beauté des romans. Et je suis d'accord. Mais j'ai quand même eu du mal à croire à tout ça, à toutes ces tuiles qui tombent les unes après les autres, et au dénouement final. Disons que j'ai eu quelques "ben voyons"... au cours de ma lecture.
Finalement, quand je lis un roman, j'aime "travailler" un peu. J'aime devoir décoder les sentiments et j'ai du mal quand on me révèle à mesure tout ce que pensent chacun des personnages. Je préfère me faire mes hypothèses, mes idées. Et je n'ai pas eu besoin de le faire ici. L'écriture est sobre, on la sent travaillée, l'auteure prend bien soin de décrire les sensations et les petits gestes des personnages pour permettre au lecteur de bien visualiser et elle utilise plusieurs métaphores lorsqu'il est question d'amour ou de passion. Dans les dialogues, ça m'a tenue à distance, autant de l'histoire de famille que de l'histoire d'amour, à laquelle j'ai eu du mal à croir.
Bref, comme je le disais, un rendez-vous manqué pour moi. J'espère ne pas me faire lancer de tomates pour autant... je crois avoir compris où on voulait en venir. Je n'ai juste pas adhéré. Pourtant, ce livre a su trouver son public, vu qu'il a gagné le Prix des lecteurs du réseau des bibliothèques de la ville de Québec en 2009 (un article ici). Trouvez aussi ici l'article d'un lecteur qui a été très touché par cette histoire.
Merci aux éditions Sylvain Harvey de me l'avoir fait parvenir.
"Léo, un garçon sensible et attachant, doit se résigner à quitter la maison familiale. Ce départ l'effraie, car il craint que sa mère ne l'oublie durant cette absence prolongée.
Des circonstances tragiques ont engendré une relation malheureuse avec sa mère. Il sait qu'elle ne s'est jamais remise de la mort de son frère aîné, décédé avant sa naissance. Elle est prisonnière de l'époque où elle était heureuse, où Samuel faisait sa fierté et son bonheur. Léo ignore cependant que le désespoir l'a poussée à prendre une décision contre nature, dont les conséquences lui sont insupportables.
Ce récit bouleversant relate la quête d'amour d'un enfant dans un contexte familial déchirant. Ce jeune garçon parviendra-t-il à atteindre le cœur de sa mère ou sera-t-il condamné à vivre une enfance malheureuse? Sa mère finira-t-elle par lui accorder une chance de bonheur et se pardonner l'abominable erreur commise avant sa naissance?"
Commentaire
C'est réellement une rencontre manquée entre ce livre et moi. Je suis un peu déçue (bon... ça me déçoit toujours de ne pas aimer un livre, j'avoue) vu que c'était la première fois qu'un éditeur d'ici (du Québec, quoi) me proposait un livre et malheureusement, ça n'a pas vraiment fonctionné.
Ce livre nous emmène dans la vie de Marielle et Marc, pour qui ce fut le coup de foudre au premier regard. Ils menaient une vie de rêve (bon... ou presque, il n'y a pas de situation parfaite) jusqu'à la maladie et au décès de leur fils aîné Samuel. À partir de ce moment-là, tout partira en vrille et c'est Léo, l'autre fils du couple, qui en paiera le prix, surtout qu'ils ont un secret qu'ils ne veulent pas révéler à qui que ce soit (bon... je l'avais tout de suite deviné, ce qui n'a sans doute pas aidé).
Léo est un personnage attachant. Bien qu'il soit souvent triste et que la vie ne l'ait pas épargné, il semble avoir une capacité infinie d'amour et d'espoir en lui. Par contre, là où ça a bloqué, c'est que je n'ai à aucun moment pu apprécier le personnage de Marielle, la mère, qui souffre tant qu'elle ne peut ouvrir son coeur à son fils. En fait, elle m'a profondément énervée; impossible de s'y attacher. Je ne pouvais m'empêcher de considérer le reste de sa famille comme des saints de l'endurer, en lui faisant très rarement des reproches, en la comprenant toujours, en l'encourageant et en la valorisant le plus souvent dans ses décisions, même quand ça les faisait souffrir. J'ai nettement préféré le personnage du père, malgré ses problèmes; au moins, il semblait "vouloir" faire quelque chose. Bref, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi cette femme récoltait tant d'amour et de compréhension autour d'elle et elle m'était très antipathique. Déjà là, ça partait bien mal. Et j'ai bien essayé d'être sympathique à sa cause!
Ce qu'il faut savoir aussi, c'est que je travaille dans un domaine où je vois presque quotidiennement des familles dysfonctionnelles. Je vois ce que ça fait aux enfants, aux relations de famille, aux parents qui souffrent de ne pas pouvoir bien s'occuper de leurs enfants. On dirait que je me blinde à ces situations et à long terme, je n'ai jamais vu d'issue telle que présentée ici. Le petit Léo a une capacité de résilience incroyable... Vous me direz que c'est là la beauté des romans. Et je suis d'accord. Mais j'ai quand même eu du mal à croire à tout ça, à toutes ces tuiles qui tombent les unes après les autres, et au dénouement final. Disons que j'ai eu quelques "ben voyons"... au cours de ma lecture.
Finalement, quand je lis un roman, j'aime "travailler" un peu. J'aime devoir décoder les sentiments et j'ai du mal quand on me révèle à mesure tout ce que pensent chacun des personnages. Je préfère me faire mes hypothèses, mes idées. Et je n'ai pas eu besoin de le faire ici. L'écriture est sobre, on la sent travaillée, l'auteure prend bien soin de décrire les sensations et les petits gestes des personnages pour permettre au lecteur de bien visualiser et elle utilise plusieurs métaphores lorsqu'il est question d'amour ou de passion. Dans les dialogues, ça m'a tenue à distance, autant de l'histoire de famille que de l'histoire d'amour, à laquelle j'ai eu du mal à croir.
Bref, comme je le disais, un rendez-vous manqué pour moi. J'espère ne pas me faire lancer de tomates pour autant... je crois avoir compris où on voulait en venir. Je n'ai juste pas adhéré. Pourtant, ce livre a su trouver son public, vu qu'il a gagné le Prix des lecteurs du réseau des bibliothèques de la ville de Québec en 2009 (un article ici). Trouvez aussi ici l'article d'un lecteur qui a été très touché par cette histoire.
Merci aux éditions Sylvain Harvey de me l'avoir fait parvenir.