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Spellman & Associés - Lisa Lutz
Résumé
"Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, puor ces détectives-nés, rien n'est plus excitant que d'espionner, filer, faire chanter... les autres Spellman de préférence."
Commentaire
J'avais le goût d'une lecture divertissante et je croyais que ce livre comblerait ce goût de léger léger après une semaine passée dans les trahisons et les complots moyennâgeux. Suite à un de mes commentaires chez elle, Laure, avec une grande gentillesse, m'a offert de m'envoyer le bouquin en question. Ceci a donné lieu à un record du monde de vitesse à Madame La Poste (à croire qu'il y a eu dopage... de la part de la poste, pas de Laure, voyons!!!) Trois petites journées!!! Sceau de la poste du 19, reçu le 22 au matin! Du jamais vu!
C'est malheureusement le plus grand émoi que ce livre m'a offert car mon avis ressemble pas mal à celui de Laure, pour finir: décevant. En effet, c'est supposé être hilarant (selon la couverture) mais moi, si j'ai souri deux fois, c'est beau!
L'idée aurait pu avoir du potentiel, pourtant. Les familles cinglées - parce que celle-ci l'est décidément - ça peut donner lieu à des trucs vraiment tordants. Mais ici, on est loin de la famille de Stephanie Plum. Le personnage principal, Izzy, ex-délinquante juvénile, ne m'est pas apparu particulièrement sympathique. Rae, la petite soeur, m'a semblée détestable, manipulatrice et horripilante. David, le grand frère, plate à mort et les parents interchangeables. Les relations entre les personnages sont carrément toutes pareilles ou presque. Leurs drôleries sont répétitives (en clair, s'espionner entre eux et organiser des filatures en voiture. Une, ça va... mais tout le long du livre... ça vient long. Les mêmes blagues reprises à outrance (les négociations de Rae, par exemple), ça devient lourd.
L'intrigue, maintenant. D'abord, c'est tellement décousu qu'on commence à avoir une idée de ce qui peut constituer la dite intrigue vers la page 250-270. À quoi servent les premières pages? A mettre en scène la famille Spellman, leur histoire. Izzy est toujours la narratrice mais on saute du coq-à-l'âne et ça m'a semblé aller dans tous les sens.
J'ai lu dans les billets anglophones que la narration était désopilante. Peut-être a-t-elle souffert de la traduction car j'ai trouvé qu'il manquait sérieusement de punch. De plus... un petit conseil à toutes ces dames... pour séduire son homme, ne lui lancez pas, de façon passionnée pour qu'il s'occupe de vous autrement qu'en vous caressant la tête: "Je suis quoi? Un retriever doré?"!!! Retriever DORÉ? C'et vraiment, mais vraiment pas winner comme phrase choc! C'est réellement ça la traduction pour "golden retriever"?? Et question aux française: du ginger ale, ça se traduit par de la "bière au gingembre"?? Parce que pour la québécoise que je suis, ça fait traduction mot à mot en crime!!! Et est-ce ma québécoiserie qui fait qu'un papa qui appelle sa fille adolescente "ma petite chatte" à longueur de temps, ça fait heu... weird??
Bref, j'ai eu plus de plaisir à chialer après le livre en question qu'à le lire!!! Mais je l'ai quand même terminé pour comprendre où ça allait mener, tout ça. Je ne dis pas que l'auteure n'a pas de potentiel... mais c'est trop gros comme trucs et je pense que la traduction ne lui rend pas justice non plus. Si on prend le livre avec un grain de sel, pour faire passer un après-midi de plage et qu'on ne compare pas avec une certaine chasseuse de primes... probablement que ça pourrait aller!
Mais mille mercis à Laure de me l'avoir envoyé vu que j'avais réellement en tête de le lire! C'est vraiment, vraiment gentil de ta part!!
4/10
"Qui pourrait résister aux Spellman, la famille la plus sérieusement fêlée de la côte Ouest? Certainement pas leur fille, Izzy, associée et néanmoins suspecte. Car, puor ces détectives-nés, rien n'est plus excitant que d'espionner, filer, faire chanter... les autres Spellman de préférence."
Commentaire
J'avais le goût d'une lecture divertissante et je croyais que ce livre comblerait ce goût de léger léger après une semaine passée dans les trahisons et les complots moyennâgeux. Suite à un de mes commentaires chez elle, Laure, avec une grande gentillesse, m'a offert de m'envoyer le bouquin en question. Ceci a donné lieu à un record du monde de vitesse à Madame La Poste (à croire qu'il y a eu dopage... de la part de la poste, pas de Laure, voyons!!!) Trois petites journées!!! Sceau de la poste du 19, reçu le 22 au matin! Du jamais vu!
C'est malheureusement le plus grand émoi que ce livre m'a offert car mon avis ressemble pas mal à celui de Laure, pour finir: décevant. En effet, c'est supposé être hilarant (selon la couverture) mais moi, si j'ai souri deux fois, c'est beau!
L'idée aurait pu avoir du potentiel, pourtant. Les familles cinglées - parce que celle-ci l'est décidément - ça peut donner lieu à des trucs vraiment tordants. Mais ici, on est loin de la famille de Stephanie Plum. Le personnage principal, Izzy, ex-délinquante juvénile, ne m'est pas apparu particulièrement sympathique. Rae, la petite soeur, m'a semblée détestable, manipulatrice et horripilante. David, le grand frère, plate à mort et les parents interchangeables. Les relations entre les personnages sont carrément toutes pareilles ou presque. Leurs drôleries sont répétitives (en clair, s'espionner entre eux et organiser des filatures en voiture. Une, ça va... mais tout le long du livre... ça vient long. Les mêmes blagues reprises à outrance (les négociations de Rae, par exemple), ça devient lourd.
L'intrigue, maintenant. D'abord, c'est tellement décousu qu'on commence à avoir une idée de ce qui peut constituer la dite intrigue vers la page 250-270. À quoi servent les premières pages? A mettre en scène la famille Spellman, leur histoire. Izzy est toujours la narratrice mais on saute du coq-à-l'âne et ça m'a semblé aller dans tous les sens.
J'ai lu dans les billets anglophones que la narration était désopilante. Peut-être a-t-elle souffert de la traduction car j'ai trouvé qu'il manquait sérieusement de punch. De plus... un petit conseil à toutes ces dames... pour séduire son homme, ne lui lancez pas, de façon passionnée pour qu'il s'occupe de vous autrement qu'en vous caressant la tête: "Je suis quoi? Un retriever doré?"!!! Retriever DORÉ? C'et vraiment, mais vraiment pas winner comme phrase choc! C'est réellement ça la traduction pour "golden retriever"?? Et question aux française: du ginger ale, ça se traduit par de la "bière au gingembre"?? Parce que pour la québécoise que je suis, ça fait traduction mot à mot en crime!!! Et est-ce ma québécoiserie qui fait qu'un papa qui appelle sa fille adolescente "ma petite chatte" à longueur de temps, ça fait heu... weird??
Bref, j'ai eu plus de plaisir à chialer après le livre en question qu'à le lire!!! Mais je l'ai quand même terminé pour comprendre où ça allait mener, tout ça. Je ne dis pas que l'auteure n'a pas de potentiel... mais c'est trop gros comme trucs et je pense que la traduction ne lui rend pas justice non plus. Si on prend le livre avec un grain de sel, pour faire passer un après-midi de plage et qu'on ne compare pas avec une certaine chasseuse de primes... probablement que ça pourrait aller!
Mais mille mercis à Laure de me l'avoir envoyé vu que j'avais réellement en tête de le lire! C'est vraiment, vraiment gentil de ta part!!
4/10