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The curse of the Pharaohs (La malédiction des pharaons) - tome 2 - Elizabeth Peters
Présentation de l'éditeur
"C'était bien l'intention de Sir Henry de poursuivre ses fouilles à Louxor jusqu'aux fondations de l'édifice pour s'assurer que la sépulture n'avait pas été découverte lors de la précédente expédition. Et de fait, à peine les ouvriers s'étaient-ils mis à l'œuvre que leurs pelles dégagèrent la première marche d'un escalier taillé dans le roc. Le Times en fit un compte rendu détaillé en page trois. La dépêche suivante, en provenance de Louxor, eut droit en revanche à un gros titre en première page.
Sir Henry Baskerville était allé se coucher la veille en pleine santé. On l'avait retrouvé le lendemain matin dans son lit, rigide et sans vie, le visage déformé par l'épouvante. Sur son front, on reconnaissait, grossièrement dessiné avec du sang, un uræus, le cobra sacré des anciens Egyptiens, le symbole divin des pharaons. "
Commentaire
D'abord, je ne lis pas ce genre de série pour l'intrigue en soi, qui est bien montée mais pas forcément l'élément le plus délectable du roman. J'ai lu le tome 1 il y a plus de 2 ans, j'ai acheté immédiatement le tome 2... et pour une raison étrange, c'est ce livre que j'ai choisi de lire pendant mon RAT de Noël (vous remarquerez sans doute que j'ai toujours autant de billets d'avance, n'est-ce pas!)
Ce tome nous emmène quelques années après le tome 1. Ramsès Emerson est âgé de 4 ans et c'est ma foi tout un numéro. C'est un enfant précoce qui a sans doute les gènes d'archéologue de son père mais disons que dans une maison, c'est quand même quelque chose, comme les invités d'Amelia s'en rendront sans doute compte lors d'un "thé" so british. Supposément. Amelia et Emerson reçoivent donc la visite de la veuve d'un patron de l'archéologie, Sir Henry Baskerville, qui a été retrouvé mort dans son lit suite à la découverte d'une tombe. Ce sera pour Emerson et Amelia, qui tentent d'être de parfait petits anglais ("tenter" est ici le mot-clé de la phrase) l'occasion de retourner à l'Egypte et à leurs chères fouilles.
L'intrigue a des points communs avec le premier tome. Des spectres (une momie, une dame en blanc), des superstitions. Mais tel que mentionné plus haut, ce n'est pas pour ça que je lis cette série. C'est pour l'Egypte, bien entendu (l'auteure est égyptologue et sa description de l'Egypte de l'époque est super intéressante, efficace sans jamais paraître pompeuse. J'adore) mais surtout pour Amelia et Emerson, que j'adore d'amour intense et qui me font rire de façon incroyable.
Vous vous rappelez d'Amelia? Mariée sur le tard, profondément sûre d'elle-même et indépendante mais tout aussi profondément british par certains côtés, elle est hilarante. Parce que, c'est bien connu, tout ce qui n'est pas Amelia, ou Anglais, c'est le Mal. Elle a une relation avec Emerson que j'adore, avec sa façon d'arranger les choses à sa manière et de gérer ses crises de colère (j'adore Emerson... il me fait mourir de rire) prévisibles. Elle mène tout son petit monde à coup de parapluie et a des réflexions complètement énorme, le tout très sérieusement. C'est qu'elle ne se prend pas pour n'importe qui, notre Amelia!
Bref, je veux les autres tomes. Pour l'humour pince-sans-rire et les personnages. Et pour m'imaginer un Ramsès de 5 ans lâché lousse en Egypte... ça promet!