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Le ciel au-dessus du Louvre - Bernard Yslaire et Jean-Claude Carrière
Présentation de l'éditeur
"C'est l'histoire d'un tableau, au temps de la Révolution française. Celle du portrait de l'Être suprême, commandé par Robespierre à David. Un tableau qui ne sera jamais peint. C'est aussi l'histoire d'une autre oeuvre, que le peintre laissera inachevée: le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République.
De l'inauguration du Louvre à la fête de l'Etre suprême, d'août 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation écrite et dessinée en vingt "tableaux" urgents, eux auassi inachevés, d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une Révolution trop pressée."
Commentaire
Quand Futuropolis m'a proposé cet album, réalisé en collaboration avec les éditions du Musée du Louvre, je n'ai pas pu résister. Des tableaux, le Louvre, une couverture qui me plaisait... j'ai sauté sur l'occasion. Il faut savoir que j'aime toujours quand l'art et l'Histoire se mêlent à un récit, et qu'entre Paris et moi, c'est une belle histoire d'amour qui me fait y retourner quoi... annuellement!!! Il faut savoir aussi qu'en petite québécoise que je suis, on arrête souvent l'histoire de la révolution à la chute de Marie-Antoinette et on se concentre sur la royauté. On entend très peu parler de la Terreur et de Robespierre; cette partie de l'histoire m'est presque inconnue. Bon, je sais qu'il a fini à la guillotine mais j'ai déjà mélangé Danton et Dante (rassurez-vous, ça fait un moment)... et ma prof d'histoire aussi! Ça peut vous donner une idée de mon grand savoir!
Mais bon, ma quichittude historique, ça n'intéresse personne! Parlons de la bande dessinée! Parce qu'elle m'a vraiment convaincue, surtout par son graphisme (c'est une oeuvre d'art, selon moi... vraiment, j'ai trouvé ça magnifique) mais aussi pour la réflexion sur l'art, la foi et sur la révolution qu'elle apporte. Le scénario nous montre des scènes clé, des passages marquants de cette époque sanglante qu'a été la Terreur, passages qui nous mènent vers des réflexions quasi-philosophiques au sujet de la place de l'art et de l'artiste dans un tel contexte. L'art pour l'art, ou l'art pour supporter l'idéologie?
La BD s'ouvre sur la présentation du portrait de Marat par David, peintre néoclassissiste. De cette introduction, une phrase reste en tête "le nouveau ciel est vide, Maximilien... trop vide". Et c'est cette phrase qui nous amènera au centre de cette histoire, qui raconte la volonté de Robespierre d'intégrer un "Être suprême" à la révolution. Pour ce faire, il commande à David un tableau de cet être suprême, pour que le peuple puissent le visualiser lors de la fête de l'Être suprême. Mais David se concentrera plutôt sur le portrait du jeune Bara, jeune martyr de la république de 13 ans, qu'il représentera sous les traits d'un jeune immigrant qui le fascinera, l'obsédera, même.
Le dessin, tout en sépia, est agrémenté de petites touches parcimonieuses de couleur. Du rouge, surtout. Et j'ai adoré. On peut aussi reconnaître des tableaux (tiens... une nouvelle version du jeu de "cherche et trouve" pourquoi pas!) exposés un peu partout, qui comportent un peu plus de couleurs. Vraiment, j'ai trouvé ça superbe.
J'ai maintenant une envie terrible de lire la série Sambre, de Yslaire, notée chez Manu et plusieurs autres. Et c'est terrible terrible, vu que j'avais décidé de ne plus m'acheter de livres d'ici la fin juin!! Dur, la vie!!! Un très grand merci à Véronique et aux éditions Futuropolis pour cet album. Je vous JURE que je ne dis pas ça pour avoir faire ma "téteuse" (ou lécheuse de bottes, c'est bien ça que vous dites, vous??) mais ce sont les BD qu'ils m'ont envoyées qui m'ont redonné le goût de lire des bandes dessinées!!!
"C'est l'histoire d'un tableau, au temps de la Révolution française. Celle du portrait de l'Être suprême, commandé par Robespierre à David. Un tableau qui ne sera jamais peint. C'est aussi l'histoire d'une autre oeuvre, que le peintre laissera inachevée: le portrait de Bara, un jeune éphèbe de 13 ans, martyr de la République.
De l'inauguration du Louvre à la fête de l'Etre suprême, d'août 1793 à la mort de Robespierre, c'est aussi l'évocation écrite et dessinée en vingt "tableaux" urgents, eux auassi inachevés, d'un face à face entre deux acteurs majeurs d'une Révolution trop pressée."
Commentaire
Quand Futuropolis m'a proposé cet album, réalisé en collaboration avec les éditions du Musée du Louvre, je n'ai pas pu résister. Des tableaux, le Louvre, une couverture qui me plaisait... j'ai sauté sur l'occasion. Il faut savoir que j'aime toujours quand l'art et l'Histoire se mêlent à un récit, et qu'entre Paris et moi, c'est une belle histoire d'amour qui me fait y retourner quoi... annuellement!!! Il faut savoir aussi qu'en petite québécoise que je suis, on arrête souvent l'histoire de la révolution à la chute de Marie-Antoinette et on se concentre sur la royauté. On entend très peu parler de la Terreur et de Robespierre; cette partie de l'histoire m'est presque inconnue. Bon, je sais qu'il a fini à la guillotine mais j'ai déjà mélangé Danton et Dante (rassurez-vous, ça fait un moment)... et ma prof d'histoire aussi! Ça peut vous donner une idée de mon grand savoir!
Mais bon, ma quichittude historique, ça n'intéresse personne! Parlons de la bande dessinée! Parce qu'elle m'a vraiment convaincue, surtout par son graphisme (c'est une oeuvre d'art, selon moi... vraiment, j'ai trouvé ça magnifique) mais aussi pour la réflexion sur l'art, la foi et sur la révolution qu'elle apporte. Le scénario nous montre des scènes clé, des passages marquants de cette époque sanglante qu'a été la Terreur, passages qui nous mènent vers des réflexions quasi-philosophiques au sujet de la place de l'art et de l'artiste dans un tel contexte. L'art pour l'art, ou l'art pour supporter l'idéologie?
La BD s'ouvre sur la présentation du portrait de Marat par David, peintre néoclassissiste. De cette introduction, une phrase reste en tête "le nouveau ciel est vide, Maximilien... trop vide". Et c'est cette phrase qui nous amènera au centre de cette histoire, qui raconte la volonté de Robespierre d'intégrer un "Être suprême" à la révolution. Pour ce faire, il commande à David un tableau de cet être suprême, pour que le peuple puissent le visualiser lors de la fête de l'Être suprême. Mais David se concentrera plutôt sur le portrait du jeune Bara, jeune martyr de la république de 13 ans, qu'il représentera sous les traits d'un jeune immigrant qui le fascinera, l'obsédera, même.
Le dessin, tout en sépia, est agrémenté de petites touches parcimonieuses de couleur. Du rouge, surtout. Et j'ai adoré. On peut aussi reconnaître des tableaux (tiens... une nouvelle version du jeu de "cherche et trouve" pourquoi pas!) exposés un peu partout, qui comportent un peu plus de couleurs. Vraiment, j'ai trouvé ça superbe.
J'ai maintenant une envie terrible de lire la série Sambre, de Yslaire, notée chez Manu et plusieurs autres. Et c'est terrible terrible, vu que j'avais décidé de ne plus m'acheter de livres d'ici la fin juin!! Dur, la vie!!! Un très grand merci à Véronique et aux éditions Futuropolis pour cet album. Je vous JURE que je ne dis pas ça pour avoir faire ma "téteuse" (ou lécheuse de bottes, c'est bien ça que vous dites, vous??) mais ce sont les BD qu'ils m'ont envoyées qui m'ont redonné le goût de lire des bandes dessinées!!!