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La main verte - Hervé Bourhis
Présentation de l'éditeur
"Comment rallier Bordeaux-Tours dans un monde sans voiture ?
La main verte est un road movie moderne dans une France frappée par une crise énergétique sans précédent.
Hervé Bourhis s’interroge sur l’avenir et sur notre capacité à s’adapter en toute circonstance.
Ce n’est peut-être pas de la science-fiction. Crise économique aidant, qui sait si nous n’allons pas devoir revoir entièrement notre façon de vivre, appliquer des principes de décroissances, consommer moins et mieux, planter des légumes. L’auteur se projette dans cette situation probable, et nous suivons avec délectation ses terribles péripéties."
Commentaire
Il a fallu que je lise deux fois cette BD pour l'apprécier. Pourquoi je l'ai lue deux fois? Parce que je ne me souvenais absolument plus de ma première lecture et que bon, je m'étais mis en tête de faire un billet. Ça peut quand même donner une idée de ma première impression! Mais à le relire plus tranquillement, avec l'esprit un peu plus disponible (j'avais un peu perdu le contrôle de ma vie, ces dernières semaines!), j'ai davantage apprécié. Ya surtout le fait que maintenant, je me souviens de quoi ça parle... et que je peux en dire davantage que "c'est l'histoire d'un gars qui fait du vélo et qui veut des tomates".
Je devrais parler de la BD et je réalise que je vais parler uniquement de moi - certains vont dire "pour changer", je sais. La cause écologique, j'essaie de faire mon possible, quotidiennement. Je lis là-dessus dans la vie quotidienne, je me tiens informée. Mais j'aime plus ou moins en entendre parler dans la fiction. Échaudée par une personne de mon entourage qui exagère et qui ne parle que de ça (sa dernière en date: une scène de "je te fais la morale" parce que je me lave les mains trop longtemps sous l'eau - alors que je la ferme déjà pour savonner. Durée: au moins 10 minutes de culpabilisation) de façon moralisatrice et culpabilisante, je vois de cette attitude dès qu'on parle du sujet de manière autre qu'informative, ce qui est très biaisé de ma part ,vu que souvent, ce n'est pas du tout le cas.
Et ce n'est pas le cas, dans cette BD. Oui, on nous passe un message écologiste, mais surtout un message sur les capacités d'adaptation de l'humain confronté à une situation qu'il ne contrôle pas et qui n'est peut-être pas si fantaisiste que ça. En effet, dans ce livre, l'essence vient à manquer et tout se complique. C'est que nous sommes drôlement dépendants de ce truc! Du coup, l'approvisionnement est difficile, les distances deviennent infranchissables et l'humanité doit se réorganiser autrement.
Le héros de cette histoire n'a rien d'un héros. Dessinateur de BDs d'auteur, son métier est passé date et il doit se recycler dans autre chose. Une autre chose à laquelle il ne connaît absolument rien, bien entendu. C'est donc vélo-taxi qu'il deviendra, lui qui n'avait poussé que des crayons avant. Lorsque le potager que son épouse tente de faire pousser se révèle un échec et qu'il trouve un gallon d'essence chez une riche cliente qui lui proposait un travail à disons... plusieurs facettes, il décide de ravaler son orgueil et de traverser la France avec son garçon pour aller voir son père. Quel est le rapport avec l'orgueil, vous dites? Ben c'est que le dit père est un maniaque de jardinage. Et que ça n'a jamais, jamais intéressé son fils, qui trouvait ça assez inutile comme passe-temps. On l'aime bien, ce type un peu mou... mais pour moi, ça a été ça. Pas plus. Le petit garçon, par contre, m'a fait sourire à plusieurs reprises.
Les voilà donc partis pour plusieurs, plusieurs kilomètres où ils rencontreront des personnages assez bizarres, qui se sont adaptés à leur manière. Bon, je n'ai pas pu tout saisir d'une certaine partie, ne connaissant pas grand chose au Sarkozysme (à part que le monsieur est petit et qu'il est marié à Carla Bruni... et qu'il a du mal avec les expressions québécoises) mais j'ai bien apprécié lors de ma seconde lecture.
En fait, je ne crois pas que cette BD restera marquée pour moi, pas parce qu'elle n'est pas bien et pleine d'humour malgré tout (les jeux m'ont fait mourir de rire... surtout celui des feuilles!), mais plutôt parce que le côté "ordinaire" de la quête, qui devient extraordinaire étant donné les circonstances, m'a moins rejointe. Ce n'est pas non plus mon style de dessin préféré. Encore une fois, opinion toute personnelle. Bien, donc.. .mais pas marquant pour la lectrice que je suis.
Je vous renvoie chez Tamara, qui, elle, a davantage apprécié, ainsi que chez Lily. Et non, je ne prends pas l'habitude de mettre des liens (je sais, c'est mal... mais si je me mets une obligation de plus, les billets vont définitivement s'espacer!)... mais là, yen a que deux dans mon Google Reader... je peux gérer!!!
Merci donc à Véronique des éditions Futuropolis pour m'avoir fait parvenir cette BD!
"Comment rallier Bordeaux-Tours dans un monde sans voiture ?
La main verte est un road movie moderne dans une France frappée par une crise énergétique sans précédent.
Hervé Bourhis s’interroge sur l’avenir et sur notre capacité à s’adapter en toute circonstance.
Ce n’est peut-être pas de la science-fiction. Crise économique aidant, qui sait si nous n’allons pas devoir revoir entièrement notre façon de vivre, appliquer des principes de décroissances, consommer moins et mieux, planter des légumes. L’auteur se projette dans cette situation probable, et nous suivons avec délectation ses terribles péripéties."
Commentaire
Il a fallu que je lise deux fois cette BD pour l'apprécier. Pourquoi je l'ai lue deux fois? Parce que je ne me souvenais absolument plus de ma première lecture et que bon, je m'étais mis en tête de faire un billet. Ça peut quand même donner une idée de ma première impression! Mais à le relire plus tranquillement, avec l'esprit un peu plus disponible (j'avais un peu perdu le contrôle de ma vie, ces dernières semaines!), j'ai davantage apprécié. Ya surtout le fait que maintenant, je me souviens de quoi ça parle... et que je peux en dire davantage que "c'est l'histoire d'un gars qui fait du vélo et qui veut des tomates".
Je devrais parler de la BD et je réalise que je vais parler uniquement de moi - certains vont dire "pour changer", je sais. La cause écologique, j'essaie de faire mon possible, quotidiennement. Je lis là-dessus dans la vie quotidienne, je me tiens informée. Mais j'aime plus ou moins en entendre parler dans la fiction. Échaudée par une personne de mon entourage qui exagère et qui ne parle que de ça (sa dernière en date: une scène de "je te fais la morale" parce que je me lave les mains trop longtemps sous l'eau - alors que je la ferme déjà pour savonner. Durée: au moins 10 minutes de culpabilisation) de façon moralisatrice et culpabilisante, je vois de cette attitude dès qu'on parle du sujet de manière autre qu'informative, ce qui est très biaisé de ma part ,vu que souvent, ce n'est pas du tout le cas.
Et ce n'est pas le cas, dans cette BD. Oui, on nous passe un message écologiste, mais surtout un message sur les capacités d'adaptation de l'humain confronté à une situation qu'il ne contrôle pas et qui n'est peut-être pas si fantaisiste que ça. En effet, dans ce livre, l'essence vient à manquer et tout se complique. C'est que nous sommes drôlement dépendants de ce truc! Du coup, l'approvisionnement est difficile, les distances deviennent infranchissables et l'humanité doit se réorganiser autrement.
Le héros de cette histoire n'a rien d'un héros. Dessinateur de BDs d'auteur, son métier est passé date et il doit se recycler dans autre chose. Une autre chose à laquelle il ne connaît absolument rien, bien entendu. C'est donc vélo-taxi qu'il deviendra, lui qui n'avait poussé que des crayons avant. Lorsque le potager que son épouse tente de faire pousser se révèle un échec et qu'il trouve un gallon d'essence chez une riche cliente qui lui proposait un travail à disons... plusieurs facettes, il décide de ravaler son orgueil et de traverser la France avec son garçon pour aller voir son père. Quel est le rapport avec l'orgueil, vous dites? Ben c'est que le dit père est un maniaque de jardinage. Et que ça n'a jamais, jamais intéressé son fils, qui trouvait ça assez inutile comme passe-temps. On l'aime bien, ce type un peu mou... mais pour moi, ça a été ça. Pas plus. Le petit garçon, par contre, m'a fait sourire à plusieurs reprises.
Les voilà donc partis pour plusieurs, plusieurs kilomètres où ils rencontreront des personnages assez bizarres, qui se sont adaptés à leur manière. Bon, je n'ai pas pu tout saisir d'une certaine partie, ne connaissant pas grand chose au Sarkozysme (à part que le monsieur est petit et qu'il est marié à Carla Bruni... et qu'il a du mal avec les expressions québécoises) mais j'ai bien apprécié lors de ma seconde lecture.
En fait, je ne crois pas que cette BD restera marquée pour moi, pas parce qu'elle n'est pas bien et pleine d'humour malgré tout (les jeux m'ont fait mourir de rire... surtout celui des feuilles!), mais plutôt parce que le côté "ordinaire" de la quête, qui devient extraordinaire étant donné les circonstances, m'a moins rejointe. Ce n'est pas non plus mon style de dessin préféré. Encore une fois, opinion toute personnelle. Bien, donc.. .mais pas marquant pour la lectrice que je suis.
Je vous renvoie chez Tamara, qui, elle, a davantage apprécié, ainsi que chez Lily. Et non, je ne prends pas l'habitude de mettre des liens (je sais, c'est mal... mais si je me mets une obligation de plus, les billets vont définitivement s'espacer!)... mais là, yen a que deux dans mon Google Reader... je peux gérer!!!
Merci donc à Véronique des éditions Futuropolis pour m'avoir fait parvenir cette BD!