Articles récents
Les enchantements d'Ambremer - Pierre Pevel
Présentation de l'éditeur
"Paris, 1909. La tour Eiffel est en bois blanc, les sirènes se baignent dans la Seine, des farfadets se promènent dans le bois de Vincennes... et une ligne de métro relie la ville à l'OutreMonde, le pays, et à sa capitale Ambermer. Louis Denizart Hippolyte Griffont est mage du Cercle Cyan, un club de gentlemen-magiciens. Chargé d'enquêter sur un trafic d'objets enchantés, il se retrouve impliqué dans une série de meurtres. L'affaire est épineuse et Griffont doit affronter bien des dangers: un puissant sorcier, d'immortelles gargouilles et, par-dessus tout, l'association forcée avec Isabel de Saint-Gil, que le mage ne connaît que trop bien."
Commentaire
C'est Fashion qui a mis ce roman dans mon swap Steam under the covers. J'en avais entendu parler, en bien et en mal, et j'avais fortement envie de me faire ma propre opinion, comme toujours lorsque je lis des billets très divergents. Et là, je me retrouve une semaine après avoir fini ma lecture (vraiment, j'ai eu du mal à trouver des minutes pour écrire mes billets ces derniers jours) et je me retrouve bien embêtée pour en parler.
En fait, sur le moment, j'ai trouvé ma lecture très plaisante. J'ai aimé le côté imaginatif, j'ai aimé me retrouver dans une version de Paris presque pareille mais pas vraiment. J'aime quand on décrit Paris, en bonne petite Québécoise, j'adore cette ville, je ne me lasse pas de lire à propos d'elle. J'ai aimé m'imaginer ces lieux que je connais habités par des créatures fantastiques, j'ai aimé l'atmosphère. Sauf qu'à part une image de gargouilles tueuses... j'ai limite oublié l'histoire.
En feuilletant, ça va, je m'en souviens. Mais c'est tout de même un signe que si j'ai bien aimé sur le coup, je n'ai pas été pour autant marquée par le monde et les personnages, même si j'ai beaucoup aimé Isabel et surtout Azincourt le chat magique qui absorbe le contenu des livres en se couchant dessus. Je pense que c'est ce que j'ai préféré dans tout l'univers. Un chat comme ça, même un peu cynique, j'en veux bien un, en fait. Le héros, Griffont, est bien mais je ne m'y suis attachée qu'à la toute fin du livre... bizarrement, malgré les descriptions, j'avais un peu de mal à me l'imaginer.
Ambremer, capitale de l'OutreMonde, semble sortir tout droit d'un dessin animé pour enfants. J'imagine qu'il y a quand même une dose de parodie là-dedans car entendons-nous, tout y passe! Mais j'ai quand même trouvé que cette atmosphère "idée-exacte-que-l'on-se-fait-du-merveilleux" allait avec le reste du roman. C'est mignon, on sent quand même un danger de la part des êtres de l'OutreMonde mais ça reste... mignon. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Oui, ils ne sont en sécurité nulle part, oui, ces gargouilles sont effrayantes, mais quand même, à la fin, ils s'en sortent un peu par une pirouette, non?
Un roman facile à lire (j'ai même pensé un moment que c'était ciblé jeunesse, mais il semblerait que non), avec lequel j'ai passé un bon moment. Il reste quelques questions auxquelles nous n'avons pas de réponse et juste comme je m'étais attachée aux personnages... c'était terminé. Du coup, je lirais bien la suite, pour voir où ça s'en va et parce que bon, il y a Paris un peu uchronique et merveilleux. Le seul problème... il est épuisé. C'est quand même trop injuste, la vie.
Merci Fashion!
Et j'apprends à l'instant qu'il est dans la liste de Lord Orkan pour le défi steampunk. Pas un strampunk classique, certes et dans ma grande méconnaissance du style, j'avoue que je ne l'aurais pas classé dans ce courant. Mais puisqu'il y est... why not!