Venetia - audiobook - Georgette Heyer
Présentation de l'éditeur
"Venetia Lanyon, belle, indépendante et intelligente, vit en recluse dans la campagne du Yorkshire avec son jeune frère de 17 ans, Aubrey. Son avenir semble tout écrit: soit un mariage avec le respectable - mais ennuyant - Edward Yardley ou la vie tranquille d'une vieille fille. Mais quand elle Lord Dameral, homme précédé de sa réputation de débauché, sa vie bien rangée est sans dessus dessous et quand elle se lie d'amitié avec lui, elle scadalise tout la communauté. A-t-elle trouvé son âme soeur, ou joue-t-elle avec le feu?
Commentaire
Les copines et moi, on a acheté un roman de Georgette Heyer pour faire une lecture commune il y a quoi... 2 ans. Bien entendu, le livre en question traine toujours dans nos piles à lire - sinon ce ne serait pas drôle - mais quand j'ai vu que Richard "chocolate voice" Armitage était le lecteur de cet audiobook abrégé, je n'ai pas pu résister. Aucun lien avec Armitage, of course. Pour qui me prenez-vous?
Venetia est somme toute une romance très classique. Peut-être le fait qu'elle soit abrégée (4h49 de lecture) a aussi enforcé cette impression. Nous rencontrons donc Venetia, 25 ans, qui a été presque enterrée vivante dans la maison de son père près de York. Aubrey, son frère plus jeune, est complètement égocentrique et absorbé dans un petit monde très académique. Définitivement, ses livres l'intéressent plus que les gens. Quand Lord Demeral vient s'installer dans son domaine, voisin du sien, Venetia le rencontre... et l'histoire commence réellement.
J'ai bien aimé la mise en place de la relation entre les deux protagonistes. Ce n'est pas le coup de foudre au premier regard même si bon, visiblement, ils s'entendent à merveille. Venetia, ayant été isolée toute sa vie, n'est pas vraiment atteinte par le qu'en dira-t-on. Il y a une pointe - discrète - d'humour et le personnage m'a bien plu.
Si je reprocherais des rebondissements un peu tirés par les cheveux (la scène du théâtre, en fait), j'ai bien aimé les machinations de Venetia. Disons qu'elle ose, la demoiselle. Je reprocherais aussi le fait que j'ai eu l'impression que les intrigue secondaires ne se nouent pas réellement. N'empêche que c'est une romance qui fait très bien passer le temps dans les trajets en voiture.
Et bon, même si moi, pure intellectuelle, je me préoccupe peu des choses triviales... je dirais quand même que la voix d'Armitage... ça le fait ;)))