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Tranche de vie... ou les aléas de ma distraction légendaire

4 Octobre 2012 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Chroniques d'une LCA

Mes-images-13-0149.JPG

 

J'ai bien cherché mais je n'ai pas vraiment trouvé de moyen de bien illustrer ce billet.  Du moins, pas par une photo.  Vous comprendrez bien vite pourquoi.  Croyez-moi, vous ne VOULEZ pas une illustration plus claire!  Mais bon, ceux qui sont déjà venus chez moi savent très bien d'où cette image a été prise... et vont comprendre l'ampleur du désastre!

 

Ceux qui me connaissent le savent, j'ai une mémoire bizarre.  Yep.  Sélective.  C'est à dire que je me souviens sans peine de dates de naissance, numéros de téléphone, plaques d'immatriculation, résultats de tests, pages de livres, événements passés (au point tel que c'est tout récemment que j'ai compris que si quelqu'un ne pouvait pas réciter mot pour mot une conversation qu'il a eue avec moi il y a un tout petit 3 ans de ça, non, ça ne voulait pas dire qu'il se foutait de moi et qu'il ne m'écoutait pas), j'oublie 100 fois par jour les détails du quotidien.  Aller à l'épicerie, mes clés, où j'ai stationné la voiture.  Il n'est en effet pas rare de me voir revenir 3 fois chez moi quand j'en sors, toujours pour un truc d'importance ca-pi-ta-le (bouteille de pepsi diet, sac à main, livre supplémentaire au cas où je finirais le premier, cadeau d'anniversaire, lunettes, chaussures...). 

 

Bref, j'ai une cervelle d'oiseau.

Un oiseau perpétuellement en retard, en plus. 

 

Mais revenons à notre histoire, qui débute pendant un après-midi nuageux.  Après un début de journée over-chargé qui avait impliqué, entre autres, un grand ménage du frigo, je décide que je mérite bien un bon bain.  Yep, c'est l'un des grands plaisirs de ma vie.  Des bubulles, un thé sur le bord du bain, mon Dalek distributeur de savon, un roman... la belle vie, quoi. 

 

Mais voyez-vous, mes heures du bain demandent beaucoup d'organisation.  Je me mets donc en mode action.  Faire bouillir de l'eau, choisir une serviette de la bonne couleur, choisir l'odeur de la mousse de bain (oui, je sais, c'est mal...  ), apporter les vêtements pour après.  Compliqué pour une petite tête comme la mienne. 

 

Du coup, je mets les pieds à l'eau et pose mon illustre postérieur au fond de la baignoire quand je réalise - Horreur!  Malheur! - que j'ai oublié mon roman.  Quelque part.  Toute dégoulinante, je m'extrais du bain, fais le tour de ma chambre, du salon quand soudain, je me souviens.  J'ai lu dans la verrière.  De là la photo.

 

Je retiens à peine une exclamation de joie et gambade joyeusement - stark naked, of course.  Sinon, ce ne serait pas drôle - vers le livre qui m'attendait bien sagement.    J'ai à peine le temps de m'en saisir, un sourire radieux au lèvres (et là, je bénis le ciel de ne pas avoir esquissé quelques pas de danse) quand je lève les yeux. 

 

Pour rencontrer ceux  de trois gars (possiblement de l'Hydro...  Je ne suis pas restée pour leur poser la question) grimpés dans le poteau d'électricité et qui, visiblement, n'en demandaient pas tant.  Oui, le même poteau que vous voyez sur la photo.  Celui-là duquel on a une suuuuperbe vue sur l'intérieur de ma verrière. Avec moi dedans.  Dans l'état que l'on sait.

 

Et là, il y a les trois secondes de battement.  Celles qui semblent durer 2 heures mais pendant lesquelle on est tétanisé.  Et pendant lesquelles on souhaiterait devenir un petit oiseau.  Et pas juste de la cervelle. 

 

C'est avec une glissade over contrôlée (n'oubliez pas que je suis trempée) sur le plancher de bois franc que j'ai regagné - avec classe, of course - mon bain.  En me disant que bon, pour une fois, les flaques pouvaient attendre, plancher de bois ou pas plancher de bois. 

 

Étrangement, mon bain a été moins réconfortant que de coutume.


Je vous jure, je pourrais remplir la moitié de la chronique VDM à moi toute seule!

Allez, moquez-vous!  Si mes conneries peuvent servir à faire rire, c'est toujours ça de gagné!

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