The convenient marriage (La demande en mariage) - Georgette Heyer
Présentation de l'éditeur (celle de Harlequin)
"Angleterre, Régence. Depuis longtemps, il a été convenu que le comte de Rule épouserait un jour l'une des trois demoiselles Winwood. Et, le moment venu, c'est tout naturellement que le comte fait sa demande à Elizabeth, la plus jolie des sœurs. Pour cette dernière, amoureuse d'un autre homme, c'est la consternation. Mais comment refuser une union qui permettrait à sa famille, criblée de dettes, d'échapper à la ruine ? C'est alors qu'Horatia, la benjamine, a une idée : elle va se rendre en cachette chez le comte et le persuader de la prendre elle pour épouse. Oh, bien sûr, elle n'a que dix-sept ans et n'est pas une beauté, mais qu'importe après tout puisqu'il s'agit d'un mariage de convenance ?"
Commentaire
J'ai acheté ce roman pour une chose. Oui, toujours la même. Cette mention "read by Richard Armitage". J'avais plein d'heures de route à faire et il me fallait un compagnon. Ce roman audio a donc fait passer le temps. Mais c'est à peu près tout ce qui m'a plu dedans.
Il faut savoir que Heyer a écrit cette romance en 1934. C'est donc très chaste et on a droit à quelques bisous, rien de plus. Mais ce n'est pas ce qui m'a ennuyée. C'est plutôt le reste. En fait, dans une romance, je veux adhérer au couple principal. Sinon il y a un problème. Et là, il y avait un problème. Horatia, du haut de ses 17 ans, est inendurable. Elle m'a énervée du début à la fin. De comportements stupides aux incompréhensions en passant par les cachoteries inutiles, tout y passe. En plus, elle bégaie. Je n'ai rien contre les gens qui bégaient sinon, avec mon métier, j'aurais un sérieux bug. Mais dans un livre audio? Arghhhhh!!! Du début à la fin, je me suis demandé ce que le héros (bon, fort, riche, confiant, parfait) pouvait bien lui trouver. Quant à lui, son côté "trop parfait" me l'a rendu distant et lointain. Presque froid. Du coup... bof, quoi.
On a également droit à un vilain à la Wickham, à des péripéties incroyables et à un potentiel héritier détestable. De plus, à part le frère à la vie dissolue, on perd la famille d'Horatia de vue après 2 chapitres alors qu'ils sont longuement présentés au départ. Bref, à part l'héroïne qui réalise qu'elle aime le héros et qu'elle n'aurait pas dû lui désobéir, personne n'évolue et j'ai été agacée du début à la fin, autant par les personnages que les péripéties qui s'accumulent et qui m'ont pour la plupart semblé artificielles.
Même la voix d'Armitage ne réussit pas à sauver le truc. C'est tout dire, non?