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Sans laisser d'adresse - Harlan Coben

3 Mai 2010 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Littérature américaine

adresse.jpgPrésentation de l'éditeur

"Ancien sportif reconverti dans les relations publiques, Myron tombe des nues quand il reçoit l'appel de Terese, dont il est sans nouvelles depuis sept ans. 

"Rejoins-moi.  Fais vite..."


À peine arrivé à Paris, le cauchemar commence...


Qui en veut à la vie de Terese?  Quels secrets lui a-t-elle cachés?  Pourquoi le Moddad, Interpol et la CIA les traquent-ils sans relâche?"


Commentaire

Ma première rencontre avec Harlan Coben a été provoquée par une proposition de Belfond Noir.  Comme la poste et les volcans sont capricieux ces temps-ci, j'ai reçu le livre après un délai incroyable... à quelques jours de la fin de la promo... et en pleine semaine complètement débile pour moi.  C'est la première fois que j'ai si peu de temps pour lire un livre... merci monsieur le volcan!  Tout ça pour dire que pour la promo (j'avais compris tout croche quand j'ai accepté la proposition), je suis très dernière minute et elle se termine demain... voir le lien en bas du billet!


Ce livre est le 9e volet des aventures de Myron Bolitar, un ex-sportif de haut niveau reconverti en agent d'athlètes et d'artistes.  Je ne sais trop quel âge il a, mais il a le comportement d'un grand ado attardé, adore se battre et mener ses petites enquêtes.   Je n'avais bien entendu pas lu aucun des livres précédents mais même pour la psychorigide que je suis ça n'a posé aucun problème.  On nous présente les personnages, on les cerne très facilement.  Et, je l'avoue, ça se lit tout seul.  Vraiment tout seul.  Les rebondissements s'enchaînent les uns après les autres, c'est rythmé, on sent très rapidement que ce qui arrive dépasse largement les limites du petit conflit personnel et qu'on a affaire à quelque chose de gros.   Les scènes d'action sont très cinématographiques, très visuelles et la narration au "je", par Myron et son humour à 5 cennes m'a bien plu, malgré son côté égocentrique et suffisant.  Pas d'ennui, donc, pas une minute.  Et pas de prise de tête non plus. 


J'ai particulièrement aimé deux choses dans ce roman: les références à la culture populaire (que ce soit au Breakfast club - j'adorais - ou à Sex in the city) et le personnage du meilleur copain de Myron, Win.  Ou plutôt Windsor Horne Lockwood III, milliardaire, arrogant au possible, mysogine, toujours là quand il faut et armateurs de gros calibres d'armes à feu.  Lui, je l'aime.  Il est complètement barré, j'adore sa façon de s'exprimer et les dialogues qu'il entretient avec Myron, pleins de jeux de mots.  Je pense que je lirai un autre roman de la série exprès pour ce personnage-là!


Par contre, si une grande partie du roman m'a tenue en haleine et que les personnages secondaires me plaisent (Berléand, en particulier... c'est vrai qu'il a du charisme, ce type!), j'avoue que la révélation presque finale et une partie du dénouement (celui concernant Terese) m'ont plus ou moins convaincue et que j'ai trouvé ça un peu gros.  Et que bon, disons que certaines illuminations viennent on ne sait trop d'où.    De plus, peut-être est-ce parce que j'ai manqué les premiers tomes que la relation entre Myron et Terese m'a semblé difficile à avaler?  Par contre, le dernier paragraphe m'a un peu réconcilliée.  Je sais, je suis bizarre...


Un thriller qui bouge et dont les pages se tournent sans qu'on s'en rende compte (du moins, moi, je ne m'en suis pas rendu compte), qui nous baladera à Paris, à Londres et à New-York (quand même mon trio de villes préférées) entre terrorisme, polices et services secrets divers et associations chrétiennes. 


Et pour la promo, c'est ici:


 


Merci à Belfond noir pour cette lecture!

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