It's not summer without you - Jenny Han
Présentation de l'éditeur (mal traduite par moi)
L'été peut-il être réellement l'été sans Cousins Beach?
Belly avait l'habitude de compter les jours qui la séparaient de l'été, jusqu'à ce qu'elle soit de retour à Cousins Beach avec Conrad et Jeremiah. Mais pas cette année. Pas après que Susannah soit retombée malade et que Conrad ait cessé de l'aimer. Tout ce qui était bien a éclaté et Belly souhaiterait que l'été n'arrive jamais.
Mais quand Jeremiah appelle en disant que Conrad a disparu, Belly sait ce qu'elle doit faire pour que les choses aillent de nouveau bien. Et ça ne peut arriver qu'à la maison de plage, tous les trois ensemble, comme avant. Si cet été doit vraiment être le dernier, il doit finir de la même façon que tout ça a commencé. À Cousins Beach.
Commentaire
SPOILERS SUR LE PREMIER TOME
Ce livre est la suite de "The summer I turned pretty", reçu pour un swap. En fait, j'ai tellement aimé le premier livre que j'ai immédiatement commandé la suite. Et j'ai autant aimé que le premier tome. Je crois que j'aime la façon qu'a l'auteure de nous amener loin en arrière, dans un univers nostalgique et doux, malgré la tristesse du thème et la violence des sentiments parfois exprimés.
Ce roman se déroule l'été suivant. Belly a presque 17 ans et rien n'est plus comme avant. Le temps des étés à Cousins Beach semble définitivement révolu. Susannah n'est plus là, les garçons sont complètement dévastés et Laurel, la mère de Belly, s'enferme dans la solitude suite à la perte de sa meilleure amie. C'est d'abord et avant tout un roman sur le deuil. Le deuil d'un être cher, en premier lieu, mais aussi le deuil de l'enfance, de ce qui était rassurant. Tout est éclaté, ils ont tous perdu leurs repères et doivent maintenant naviguer tous seuls dans un monde dans lequel ils manquent de prise. Il est temps de grandir, plus le choix. Belly a pris de la maturité et est moins aveuglée par les habitudes de l'enfance. Elle commence à réaliser que parfois, tout n'est pas pour toujours et qu'il faut laisser aller...
Ma lecture fut très émotive. Je les aime tous, ces personnages. Oui, l'ambiance est douce-amère, mais de temps en temps, une petite pointe d'humour nous rappelle les anciens étés et la chaleur qui s'en dégageait. On sent qu'ils sont encore "eux" malgré tout. Ce thème me touche toujours. Qui devient-on quand soudainement, une partie de ce qui nous définit, selon nous, disparaît. Et c'est ce que j'ai ressenti dans ce livre. Belly essaie de faire la part des choses, elle tente de faire ce qui est bien pour ses amis qui ont de la peine. Elle tente, bien maladroitement, d'être là pour eux, mais ses sentiments prennent parfois le dessus et rien n'est facile.
Jeremiah est narrateur occasionnel du roman et je l'aime encore plus qu'avant. Il est vraiment sweet. Quant à Conrad, il en veut à la terre entière. Toujours aussi taciturne, il n'est pas à son meilleur dans ce tome. Visiblement, il est à vif et ne sait plus comment gérer ce qu'il ressent. Malgré toute leur peine, malgré les relations qui évoluent sans trop qu'ils puissent y faire quelque chose, on sent qu'ils sont eux, les enfants qu'ils ont été apparaissent parfois brièvement. Par des flash backs, nous apprenons comment les choses en sont arrivées là. C'est beau et triste à la fois.
Une série que j'aime énormément. J'ai beaucoup aimé la fin de ce tome et j'espère vivement que la suite - prévue pour avril 2011 - va aller en ce sens. Bien entendu, je vais la lire, cette suite. Et dès sa sortie, en plus de ça.