Gilmore Girls - Season 4
Le problème, avec les images de Gilmore Girls, c'est qu'il y en a tellement, et tellement partout les mêmes, qu'il est carrément impossible de savoir ce qui vient d'où. Donc, plusieurs viennent du site officiel. Je pense. Mais bon, vu que j'ai du mal à savoir quel est le site officiel... grrrr. Si je n'étais pas si paresseuse, limite que je ferais des screencaps.
Redondante, moi?
Jamais, voyons donc.
Pas du tout obsessionnelle non plus hein. Je pense que mes copines, qui voient 20 statuts-citations tirés de la série par jour pourront en témoigner.
Mais, comme dit Fashion, on ne peut s'empêcher d'aimer Lorelai. Parce qu'à côté d'elle, on se sent limite normales. Limite.
Et là, à partir de maintenant... ATTENTION, JE SPOILE. AVEC DES MOTS ET DES IMAGES.
Ça devient un peu difficile de faire autrement, en fait. Parce que juste la mise en place révèle des choses sur les trois premières saisons qu'idéalement, à moins de vouloir connaître des trucs et gâcher les punches, vous ne devriez pas savoir. J'avais un peu peur au début de cette saison 4, parce que bon, si j'appréciais toujours autant chaque épisode séparément et que je riais toujours autant, je trouvais qu'en gros, l'histoire générale commençait un peu à stagner et que les personnages évoluaient relativement peu. Sauf qu'après quelques épisodes, ça bouge et je me suis surprise à tout écouter ce qui me restait de la saison... en une journée. Vous savez, LA journée où je m'étais permis de ne RIEN faire d'utile ou de productif (ben quoi... il nous en faut toutes une de temps en temps, non?) Parce que, je l'avoue, je ne me lasse absolument pas de l'humour de Rory et Lorelai, de leurs répliques qui sortent complètement de nulle part et de leur façon de se parler du tac au tac. Je ne me lasse pas non plus des running gags et des personnages secondaires qui sont carrément devenus réels pour moi. Taylor et son power trip, Miss Patty et ses remarques grivoises (et je suis polie), Kirk et ses 43 jobs. Ils me font mourir de rire. Et dans la season finale, Kirk donne quand même un méchant show... dans tous les sens du terme.
La saison 4 donc. C'est celle où nous voyons nos Gilmore Girls semi-séparées. Je dis semi parce que si Rory a un genre d'appartement à Yale (oui, Yale, pas Harvard. I knew it. Je l'avais dit dans la saison 1. Gnak gnak gnak), elle est quand même souvent à Stars Hollow vu que c'est quand même tout près. Bizarrement, je trouve que ce semi-éloignement nous permet de voir autrement la relation Rory-Lorelai. C'est là où on réalise à quel point elles ont besoin l'une de l'autre... ce qui - selon devin moi - laisse certainement présager quelque chose d'étrange pour l'avenir. L'épisode où elles ont toutes les deux une crise de nerfs et où elles ne réussissent pas à se parler est selon moi assez génial nous montrer ça. J'ai adoré.
C'est aussi la saison où Lorelai se prépare à l'ouverture du Dragonfly Inn avec Sookie, avec tout ce que ça implique de stress. Parce qu'avec Sookie nouvelle maman et Michel toujours aussi ... Michel, quoi. Ce n'est pas toujours évident. Avec ces deux-là, s'il y a un cheval dans une salle à manger, il n'est point dit qu'ils vont tenter de faire quelque chose pour le sortir de là, hein.
Plusieurs storylines sont ma foi très intéressantes, particulièrement celle d'Emily et Richard. J'adore Emily, je ne sais pas si je l'ai déjà dit (bon, oui, vu ma propension au radotage, je suppose que je l'ai déjà dit) et sa crise de nerfs au centre d'achats, pour une histoire de moustache est hilarante et très triste à la fois. Lane a aussi un cheminement auquel je ne me serais pas réellement attendue. Lorelai a un copain aussi cinglé qu'elle (et qui possède un food timer en forme de vache qui fait "moooh" quand c'est prêt. Je veux le même. Ou des boucles d'oreille en forme de vache qui fait "mooh" tiens. Encore mieux). Rory est quant à elle plutôt dans ses études... mais il faut croire que certaines choses n'étaient pas vraiment terminées.
Pour le reste, tout est dans les détails. Les livres de psycho-pop-self-help (je riais toute seule), Kirk qui beugle un discours adapté de Howard Dean, Lorelai qui s'imagine Dickens en train d'écrire des lettres, Michel qui fait du babysitting, les multiples références aux films (daubesques ou non... j'ai presque le goût de revoir "Alive", "The Godfather" ou Rocky qui hurle son Adrieeeenne) ou aux romans (généralement non-dabesques). Limite que je vais imiter Roadrunner et Wile. E. Coyote pendant quelques jours. En évitant de me prendre un machin ACME sur la tête, idéalement. Quoique bon... c'est quand même de moi dont il s'agit, hein. Et non, pour celles qui se sont déjà tapé tous mes - virtuels - hurlements de bonheur à chaque fois que j'en attrapais une, je ne vais pas recommencer ici!
Et je terminerai en disant que maintenant, la phrase "I slept with the zucchini" va devenir l'une de mes nouvelles répliques-cultes-et-fréquentes
Go for season 5!