Doctor Who - Kim Newman
Présentation de l'éditeur (en partie... elle est beauuucoup trop longue pour que je la traduise toute)
"De 1963 à 1989, à l'heure du thé, Doctor Who a été une institution de la télévision britannique. La série a des racines en science-fiction mais s'est rapidement diversifiée : drame historique, horreur, satire, thriller, pantomime. Avec les années, la série a développé un style unique et eccentrique, à la fois familier et terrifiant. Plusieurs personnages sont devenus des icones - Les Docteurs et ses compagnons, le TARDIS, les Time Lords et une panoplie de monstres et de vilains : Cybermen, Ice Warriors, The Master et, bien entendu, les Daleks"
Commentaire
C'est Fashion (thanks girl) qui m'a envoyé ce livre dans le cadre d'un swap, qui avait sans doute le Docteur comme sous-thème, tout comme la plupart de nos swaps, je l'avoue.
Il s'agit ici d'un essai critique sur la série Doctor Who (noooon, sérieux. Je suis certaine que vous n'auriez jamais deviné tous seuls), surtout sur la première série, celle qui a eu lieu de 1963 à 1989. Comme le livre a été publié en 2005, on s'arrête à Christopher Eccleston, en nommant un peu David Tennant mais rien de plus. L'ancienne série, donc.
Je dois avouer n'avoir vu que quelques épisodes disparates des premières séries. Je n'avais donc aucune vue d'ensemble, ni de vraie idée de la personnalité des Docteurs (à part le premier et le quatrième). L'auteur était fan étant enfant. Il a connu la montée et le déclin de la série. Nous avons ici droit oui à une étude sur la série, on nous parle des épisodes marquants, des Docteurs, des Companions, des méchants, de leur entrée en scène, avec commentaires, souvent assez tranchants, de l'auteur. Et comme je n'ai presque rien vu, je ne peux pas me positionner par rapport aux dites opinions. Mais une chose est certaine, il déteste K-9!
J'ai trouvé l'essai ma foi très intéressant. Il est bien fait, facile à comprendre et accessible même si nous n'avons pas vu toute la série. J'ai adoré entendre parler des monstres par quelqu'un qui a vraiment eu peur à l'époque et j'ai aussi aimé m'imaginer les relations entre les personnages tels que décrites par l'auteur. Sans compter que là, je désespère de voir la série au grand com-plet! En ordre. Même les épisodes perdus hein... va falloir que j'emprunte le Tardis et que je retourne dans les années 60!
Newman nous explique également l'évolution de la série. Au départ avec des vues éducatives, les personnages qui accompagnaient le Docteur étaient surtout là comme faire valoir (ou pour crier, dans le cas de Suzanne, la petite fille) ou pour poser des questions. Puis, on a élargi le concept et les choses ont changé pour devenir ce que l'on connaît aujourd'hui. J'ai beaucoup, beaucoup aimé comprendre l'évolution de la mythologie des Time Lords, de voir comment et pourquoi le tout est devenu ce qu'il est devenu (ces costumes... oh my...). En effet, au départ, le principe de regénération n'était pas du tout prévu hein... Quand William Hartnell, le premier Docteur, a dû cesser de jouer le rôle, il fallait trouver une solution.
Le tout est également rempli de moments marquants de la série, de thèmes touchés, d'anecdotes, d'explications possibles au déclin de la série, à la fin des années 70 et dans les années 80.
Bref, un essai bien construit, qui donne envie de dépenser une fortune en vieux épisodes.
Disons que ce n'est pas gagné, n'est-ce pas!
(PS: Mon écharpe "comme celle du 4e Docteur" ressemble vraiment à la sienne... ravie je suis. J'aime le 4e Docteur même s'il n'est pas toujours agréable!)
Et un autre pour le mois anglais!