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Conte crépusculaire - Stefan Zweig

24 Novembre 2010 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Littérature Europe (autre)

Brûlant secretPrésentation de l’éditeur

“Comment le désir et la passion, enracinés au fond de chaque être, peuvent le révéler à lui-même et bouleverser son destin : tel est le secret que tentent de percer les quatre récits qui composent ce volume.  Ici, le mystère d’une jeune femme qui se donne sans vouloir révéler son identité. »

 

Commentaire

J’aime Zweig.  Vraiment.   En quelques lignes seulement, il réussit à me transporter et à créer une atmosphère incroyable, qui agit très fortement sur la lectrice que je suis.  Dans ce conte crépusculaire, au milieu du premier paragraphe, je ressentais un profond calme teinté de mystère, sentiment qui m’est resté tout au long de la nouvelle, malgré des pics intenses d’émotions.   Eh oui, la magie-Zweig a encore une fois opéré sur moi.

 

Dans cette deuxième nouvelle du recueil « Brûlant secret », nous rencontrons cette fois un jeune homme de 15 ans – que l’auteur a eu la bizarre d’idée d’appeler Bob…  c’est le seul point négatif que je trouverai à cette nouvelle que j’ai par ailleurs adorée – qui vit la passion pour une première fois.   Passion bien particulière, toutefois car la jeune fille refuse de montrer son visage et le voilà qui tente à tout prix de découvrir l’identité de cette femme dont il est tombé amoureux. 

 

Les premiers émois sont ici très bien rendus, on en sent la violence, l’illogisme aussi.  En effet, nous sommes en pleine adolescence, où l'idée que l'on se fait de l'amour et de la personne aimée prime parfois sur la réalité.  Ces sensations intenses sont très bien mises en contraste avec l’atmosphère douce et paisible qui règne aux alentours, où peu de gens réalisent ce qui se passe dans le cœur et le corps de notre jeune adolescent.  J’ai retrouvé dans cette nouvelle cette sensation de bulle tellement intense qu’elle rend tout le reste un peu fade, et qui laisse désoeuvré par la suite. 

 

Zweig utilise encore une fois un récit enchâssé pour raconter cette histoire.  Le rythme varie énormément, permettant ces contrastes dont je vous ai parlé.  Certaines scènes me sont apparues dans un flou presque cinématographique.  Une réussite, vraiment. 

 

J’ai déjà dit que j’aimais Zweig??

C’était ma lecture de novembre!!

 

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