Carmilla - Sheridan Le Fanu
Présentation de l'éditeur (en partie)
"Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne.
Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla...
Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais "par la plus bizarre maladie qui eût affligué un être humain
Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang!"
Commentaire
Je voulais lire ce court roman depuis longtemps car il est l'un des premiers romans vampiriques, ayant précédé le Dracula de Bram Stoker d'environ 25 ans. Pimpi a donc répondu à mes désirs en me l'offrant dans le cadre du Bloody Swap!
Carmilla est donc un roman gothique, où nous retrouvons une pâle héroïne, un château sombre et un étrange personnage qui fascine. Cette jeune fille sombre et lumineuse à la fois apparaît à l'héroïne dans un accident de calèche et on lui offre de l'héberger pour un moment. Carmilla et Laura se lient d'amitié, mais Laura, en proie à des cauchemars étonamment réels, semble perdre de sa vitalité de jour en jour...
J'ai beaucoup aimé ce roman. J'aime toujours cette écriture d'un autre temps, mais qui nous met immédiatement dans l'ambiance. L'atmosphère est rapidement mise en place et est maintenue tout au long du livre. On sent la noirceur, on sent la pesanteur trouble entrecoupées de moments lumineux, irréels. Et même lors de ces derniers, on sent une ombre qui plane. Je ne suis pas non plus restée sur ma faim, comme il m'arrive souvent avec des romans courts... il se suffit en lui-même. Ici, pas de bains de sang, pas de scènes d'action où de sexys vampires apparaissent pectoraux au vent pour sauver le monde. Tout est suggéré, non-dit. On devine, on se laisse emporter.
On mentionne souvent qu'il est question d'homosexualité féminine dans ce roman. En effet, le vampire est une femme très belle qui prend pour proie des jeunes filles, qu'elle ne tue pas d'un coup mais noue plutôt une relation avec elles. Encore une fois, aucune scène crue ici. Des mains qui se tiennent, un bras sur une taille... J'y ai plutôt vu la métaphore d'un amour malsain, un amour qui dévore alors qu'on n'y voit que du feu.
Une très belle lecture, donc! Je n'ai pas ressenti de grandes émotions, ça ne m'a pas fait complètement vibrer (il m'a manqué ce petit quelque chose "en plus") mais j'ai quand même bien aimé et je lirai définitivement autre chose de l'auteur. De plus, pour toute personne qui s'intéresse aux vampires, je pense que cette lecture se révélera intéressante, ne serait-ce que pour son côté "historique"!
Merci encore à Pimpi pour me l'avoir offert!
Plaisir de lecture: 8/10
"Dans un château de la lointaine Styrie, au début du XIXe siècle, vit une jeune fille solitaire et maladive.
Lorsque surgit un attelage accidenté près du vieux pont gothique la silhouette ravissante de Carmilla, une vie nouvelle commence pour l'héroïne.
Une étrange maladie se répand dans la région, tandis qu'une inquiétante torpeur s'empare de celle qui bientôt ne peut plus résister à la séduction de Carmilla...
Un amour ineffable grandit entre les deux créatures, la prédatrice et sa proie, associées à tout jamais "par la plus bizarre maladie qui eût affligué un être humain
Métaphore implacable de l'amour interdit, Carmilla envoûte jusqu'à la dernière ligne... jusqu'à la dernière goutte de sang!"
Commentaire
Je voulais lire ce court roman depuis longtemps car il est l'un des premiers romans vampiriques, ayant précédé le Dracula de Bram Stoker d'environ 25 ans. Pimpi a donc répondu à mes désirs en me l'offrant dans le cadre du Bloody Swap!
Carmilla est donc un roman gothique, où nous retrouvons une pâle héroïne, un château sombre et un étrange personnage qui fascine. Cette jeune fille sombre et lumineuse à la fois apparaît à l'héroïne dans un accident de calèche et on lui offre de l'héberger pour un moment. Carmilla et Laura se lient d'amitié, mais Laura, en proie à des cauchemars étonamment réels, semble perdre de sa vitalité de jour en jour...
J'ai beaucoup aimé ce roman. J'aime toujours cette écriture d'un autre temps, mais qui nous met immédiatement dans l'ambiance. L'atmosphère est rapidement mise en place et est maintenue tout au long du livre. On sent la noirceur, on sent la pesanteur trouble entrecoupées de moments lumineux, irréels. Et même lors de ces derniers, on sent une ombre qui plane. Je ne suis pas non plus restée sur ma faim, comme il m'arrive souvent avec des romans courts... il se suffit en lui-même. Ici, pas de bains de sang, pas de scènes d'action où de sexys vampires apparaissent pectoraux au vent pour sauver le monde. Tout est suggéré, non-dit. On devine, on se laisse emporter.
On mentionne souvent qu'il est question d'homosexualité féminine dans ce roman. En effet, le vampire est une femme très belle qui prend pour proie des jeunes filles, qu'elle ne tue pas d'un coup mais noue plutôt une relation avec elles. Encore une fois, aucune scène crue ici. Des mains qui se tiennent, un bras sur une taille... J'y ai plutôt vu la métaphore d'un amour malsain, un amour qui dévore alors qu'on n'y voit que du feu.
Une très belle lecture, donc! Je n'ai pas ressenti de grandes émotions, ça ne m'a pas fait complètement vibrer (il m'a manqué ce petit quelque chose "en plus") mais j'ai quand même bien aimé et je lirai définitivement autre chose de l'auteur. De plus, pour toute personne qui s'intéresse aux vampires, je pense que cette lecture se révélera intéressante, ne serait-ce que pour son côté "historique"!
Merci encore à Pimpi pour me l'avoir offert!
Plaisir de lecture: 8/10
2/2 (Yééééé)