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La mécanique du coeur - Mathias Malzieu

16 Juillet 2009 , Rédigé par Karine :) Publié dans #Littérature Europe (français)

Présentation de l'éditeur
"Édimbourg, 1874: le jour le plus froid du monde.  Lorsque Jack naît, son coeur gelé se brise immédiatement.  La sage-femme le remplace par une horloge et le sauve.  Depuis lors, il doit prendre soin d'en remonter chaque matin le mécanisme.  Mais gare aux passions!  Le regard de braise d'une petite chanteuse andalouse va mettre le coeur de Jack à rude épreuve."

Commentaire
Comme souvent, je n'avais pas lu le 4e de couverture.  Quand j'ai ouvert ce livre, à Edinburgh, je ne savais pas trop dans quoi je m'embarquais sauf que venant de terminer le précédent livre de l'auteur "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi", je savais un peu que ça risquait d'être un conte plein de jolies images. 

J'ai eu un intense moment de joie en réalisant que le conte commençait dans cette ville, en haut d'une colline isolée à la fin du 18e siècle.  Des images me sont tout de suite venues en tête: une colline venteuse, neigeuse et brumeuse (si c'est possible de neiger et d'être brumeux en même temps...), une naissance, un coucou qui remplace le coeur.  Et presque tout de suite, j'ai pensé à "Edward aux mains d'argent".  Cette image ne m'a plus quittée, malgré les différences dans l'histoire!  J'ai d'ailleurs revu le film à mon retour!!

C'est un conte pour adultes, que l'auteur nous offre ici.  L'écriture est encore une fois poétique, un peu décalée avec ses comparaisons particulières et souvent originales (parfois un peu moins...).  C'est un conte sur ce premier amour, celui qui reste toujours un peu, celui pour qui on décrocherait la lune.  C'est aussi un conte sur la différence, sur le passage à l'âge adulte.  J'ai aimé Edinburgh, j'ai aimé l'Espagne et ses rythmes flamencos.  Un agréable moment de lecture, qui ne m'a toutefois pas autant touchée que "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi".   C'est cute, ça m'a amenée ailleurs, ça m'a rappelé mon premier "grand amour" où tout allait trop vite et trop lentement en même temps, où rien n'est rationnel et où fait des conneries même quand on sait pertinemment que ce n'est pas la chose à faire!

Définitivement, j'aime bien la plume.  Je me suis souvent demandée d'où il sortait les métaphores (et parfois, vraiment vraiment... genre que c'était probablement trop songé pour mon petit cerveau plein de fantômes écossais) même si j'ai parfois trouvé ça à la limite du "trop"!

Plaisir de lecture: 7,5/10

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