Les portes du sommeil - Fabrice Bourland
Résumé
"Paris, 1934. Andrew Singleton et James Trelawney sont chargés d'enquêter sur une étrange affaire. Un spécialiste du sommeil et un poète surréaliste, dont le seul point commun semble être l'intérêt pour l'étude des rêves, ont été retrouvés littéralement morts de peur dans leur lit. Fait troublant, un énigmatique "personnage en noir" a visité chacune des victimes quelques jours avant leur disparition. Mais qui est cet homme de l'ombre? Quelle terrible machination prépare-t-il? Et que signifient les visions de cette belle inconnue qui hantent les nuits d'Andrew? Cette course-poursuite palpitante conduira nos jeunes détectives des milieux surréalistes parisions jusqu'à un mystérieux château sur les bords du Danube. Au-delà des portes du sommeil.
Commentaire
J'avais bien apprécié "Le fantôme de Baker Street" et son atmosphère littéraire et victorienne. Il ne m'en fallait pas davantage pour déposer doucement le deuxième tome des aventures d'Andrew Singleton et de James Trewlaney dans mon panier (je suis certaine que personne ne s'en est aperçu!!). Nous sommes toujours dans les années 30 mais à Paris cette fois... et un peu à Vienne également. Ils ont laissé les fantômes et les brumes de Londres derrière eux mais cette aventures demeure définitivement dans le domaine du surréalisme dans tous les sens - réels et tirés par les cheveux - du terme!
En fait, Andrew n'atterit pas à Paris pour se plonger dans les méandres du sommeil et des rêves. Il est parti afin de résoudre - rien de moins - le mystère de la mort du poète de Nerval, armé des six volumes de ses "oeuvres complètes" ainsi que d'une biographie. Sauf que bon... ça ne se passe pas comme ça. Une vieille connaissance (et commissaire de la Sûreté Nationale) enquête sur la mort d'un éminent chercheur explorant les sommeil. Et par n'importe quelle mort... il est mort de peur dans son sommeil. Quand un journaliste fait le lien entre cette mort et une autre selon un schéma sembable, Trewlaney le rejoint et les voilà sur la piste d'une grande machination.
On a encore affaire ici à un roman à la narration assez formelle, de style "reportage", pleine de notes de bas de page. L'enquête en tant que telle est assez classique (hormis le côté un surnature et onirique), les rebondissements et les poursuites assez attendues... mais bon, ce n'est pas ce qui prend le plus de place dans le roman. De plus, les dialogues sont assez ampoulés, assez académiques... difficile d'imaginer que des gens parlaient réellement de cette manière à leurs copains!! En fait, ce qui m'a surtout plu, c'est de ma balader à nouveau dans les rues d'un Paris (je suis bébé... j'étais toute contente quand je reconnaissais un endroit où je m'étais moi-même baladée) des années 30 (qui a ma foi beaucoup de charme), avec ses nuits exaltées et ses cafés hantés par André Breton et les Surréalistes. En effet, si on quitte la littérature victorienne, nous demeurons plongés dans un monde très littéraire et nous passons ces deux cent quelques pages accompagnés des écrits de Nerval, de Breton, de plusieurs "spécialistes des rêves". Les mythes reliés aux rêves et aux créatures élémentaires sont également présents. Puis, en prenant l'Orient-Express, nous sommes transportés dans une Vienne en pleine montée du Nazisme. Bref, ne serait-ce que pour ce petit voyage, j'ai beaucoup apprécié ma lecture!
Commentaires un peu hors-sujet numéro 1 : Je crois qu'Andrew Singleton est encore plus increvable que moi! C'est qu'il en fait, de la distance à pieds dans ce roman!!!! C'est fou!!
Commentaire un peu hors-sujet numéro 2: J'aime bien Singleton... mais j'ai un peu déchanté quand j'ai lu qu'il pesait seulement... 125 livres!!!! Ca me donne toujours des complexes (et des envies de régime) quand un homme pèse moins que moi!! Anyway... je les préfère disons... plus massifs... surtout au niveau des abdos!!!
8/10
"Paris, 1934. Andrew Singleton et James Trelawney sont chargés d'enquêter sur une étrange affaire. Un spécialiste du sommeil et un poète surréaliste, dont le seul point commun semble être l'intérêt pour l'étude des rêves, ont été retrouvés littéralement morts de peur dans leur lit. Fait troublant, un énigmatique "personnage en noir" a visité chacune des victimes quelques jours avant leur disparition. Mais qui est cet homme de l'ombre? Quelle terrible machination prépare-t-il? Et que signifient les visions de cette belle inconnue qui hantent les nuits d'Andrew? Cette course-poursuite palpitante conduira nos jeunes détectives des milieux surréalistes parisions jusqu'à un mystérieux château sur les bords du Danube. Au-delà des portes du sommeil.
Commentaire
J'avais bien apprécié "Le fantôme de Baker Street" et son atmosphère littéraire et victorienne. Il ne m'en fallait pas davantage pour déposer doucement le deuxième tome des aventures d'Andrew Singleton et de James Trewlaney dans mon panier (je suis certaine que personne ne s'en est aperçu!!). Nous sommes toujours dans les années 30 mais à Paris cette fois... et un peu à Vienne également. Ils ont laissé les fantômes et les brumes de Londres derrière eux mais cette aventures demeure définitivement dans le domaine du surréalisme dans tous les sens - réels et tirés par les cheveux - du terme!
En fait, Andrew n'atterit pas à Paris pour se plonger dans les méandres du sommeil et des rêves. Il est parti afin de résoudre - rien de moins - le mystère de la mort du poète de Nerval, armé des six volumes de ses "oeuvres complètes" ainsi que d'une biographie. Sauf que bon... ça ne se passe pas comme ça. Une vieille connaissance (et commissaire de la Sûreté Nationale) enquête sur la mort d'un éminent chercheur explorant les sommeil. Et par n'importe quelle mort... il est mort de peur dans son sommeil. Quand un journaliste fait le lien entre cette mort et une autre selon un schéma sembable, Trewlaney le rejoint et les voilà sur la piste d'une grande machination.
On a encore affaire ici à un roman à la narration assez formelle, de style "reportage", pleine de notes de bas de page. L'enquête en tant que telle est assez classique (hormis le côté un surnature et onirique), les rebondissements et les poursuites assez attendues... mais bon, ce n'est pas ce qui prend le plus de place dans le roman. De plus, les dialogues sont assez ampoulés, assez académiques... difficile d'imaginer que des gens parlaient réellement de cette manière à leurs copains!! En fait, ce qui m'a surtout plu, c'est de ma balader à nouveau dans les rues d'un Paris (je suis bébé... j'étais toute contente quand je reconnaissais un endroit où je m'étais moi-même baladée) des années 30 (qui a ma foi beaucoup de charme), avec ses nuits exaltées et ses cafés hantés par André Breton et les Surréalistes. En effet, si on quitte la littérature victorienne, nous demeurons plongés dans un monde très littéraire et nous passons ces deux cent quelques pages accompagnés des écrits de Nerval, de Breton, de plusieurs "spécialistes des rêves". Les mythes reliés aux rêves et aux créatures élémentaires sont également présents. Puis, en prenant l'Orient-Express, nous sommes transportés dans une Vienne en pleine montée du Nazisme. Bref, ne serait-ce que pour ce petit voyage, j'ai beaucoup apprécié ma lecture!
Commentaires un peu hors-sujet numéro 1 : Je crois qu'Andrew Singleton est encore plus increvable que moi! C'est qu'il en fait, de la distance à pieds dans ce roman!!!! C'est fou!!
Commentaire un peu hors-sujet numéro 2: J'aime bien Singleton... mais j'ai un peu déchanté quand j'ai lu qu'il pesait seulement... 125 livres!!!! Ca me donne toujours des complexes (et des envies de régime) quand un homme pèse moins que moi!! Anyway... je les préfère disons... plus massifs... surtout au niveau des abdos!!!
8/10