Les carnets de Douglas - Christine Eddie
Résumé
"Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucopu trop discret pour figurer sur une carte. Au coeur de la nature généreuse et sauvage, ils s'aiment, à l'abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu'à ce que la vie, comme d'habitude, fasse des siennes.
Fondu au blanc"
Commentaire
Je coupe de moitié ce qui est écrit sur la couverture parce que ce n'est pas nécessaire de savoir tout de suite ce qui va se passer... Ces mots suffisent. Quant à moi, j'ai été convaincue à la page -1, à ma lecture d'une page du carnet de Douglas (la seule qui sera révélée, en fait). La plume de l'auteure m'avait déjà conquise!
Ce que je retiendrai de ce roman, ce sera surtout ce style sobre et poétique à la fois. Ces chapitres courts, cette atmosphère de cinéma, ces flashes. Un coup de coeur pour la plume de Christine Eddie! Elle a su dépeindre en taches de couleurs et d'émotions cet univers protégé qu'est ce village qui apparait figé dans une autre époque. J'ai beaucoup aimé ces personnages esquissés, desquels on ne dit pas tout mais dont les actes parlent pour eux. Malgré les épreuves, le ton reste doux, ça coule tout seul! J'entendais presque Mozart en musique de fond tout au long de ma leture. J'en aurais voulu plus, de ces moments... et j'aurais surtout voulu pouvoir lire les fameux carnets!!!
Et l'histoire? C'est, bien entendu, l'histoire de Romain et d'Éléna. Une belle et tragique histoire d'amour "comme dans les films". Mais c'est aussi une hymne à la nature, à la forêt et aux amours de toutes sortes. C'est aussi "l'après" Romain et Éléna. C'est aussi Rose, qui connaît son père par ses carnets et sa mère par son écorce. Le seul truc qui m'ait moins plu est la toute fin... j'ai trouvé ça un peu "facile" (ce n'est pas LE mot que je cherche... mais comme je ne le trouve pas, le fameux mot, celui-ci devra faire l'affaire!) mais ça n'a pas gâché mon plaisir de lecture.
J'ai été particulièrement touchée par le portrait de l'industrialisation qui ronge le village et les forêts. J'ai été très touchée par la visite à la cabane de Douglas, vers la fin du roman. Je me suis rappelée mon coin de pays du temps de mon enfance (qui n'est quand même pas si lointaine) et je regardais de quoi il a l'air maintenant... et je ne peux m'empêcher d'être nostalgique... Triste réalité...
Bref, un très beau moment de lecture. Je suis bien contente d'avoir aimé en plus car l'auteure, rencontrée au salon du livre de Québec, m'avait beaucoup plu! Mais n'allez pas croire que je fais un billet positif pour être gentille, elle ne lit pas mon blog!!! C'est lectruce de Jules, par contre!!!
8,5/10
"Le même jour, deux adolescents parviennent à fuir un destin qui les aurait emmurés. Ils se trouvent, deux ans plus tard, à Rivière-aux-Oies, un village beaucopu trop discret pour figurer sur une carte. Au coeur de la nature généreuse et sauvage, ils s'aiment, à l'abri des rugissements du vingtième siècle. Jusqu'à ce que la vie, comme d'habitude, fasse des siennes.
Fondu au blanc"
Commentaire
Je coupe de moitié ce qui est écrit sur la couverture parce que ce n'est pas nécessaire de savoir tout de suite ce qui va se passer... Ces mots suffisent. Quant à moi, j'ai été convaincue à la page -1, à ma lecture d'une page du carnet de Douglas (la seule qui sera révélée, en fait). La plume de l'auteure m'avait déjà conquise!
Ce que je retiendrai de ce roman, ce sera surtout ce style sobre et poétique à la fois. Ces chapitres courts, cette atmosphère de cinéma, ces flashes. Un coup de coeur pour la plume de Christine Eddie! Elle a su dépeindre en taches de couleurs et d'émotions cet univers protégé qu'est ce village qui apparait figé dans une autre époque. J'ai beaucoup aimé ces personnages esquissés, desquels on ne dit pas tout mais dont les actes parlent pour eux. Malgré les épreuves, le ton reste doux, ça coule tout seul! J'entendais presque Mozart en musique de fond tout au long de ma leture. J'en aurais voulu plus, de ces moments... et j'aurais surtout voulu pouvoir lire les fameux carnets!!!
Et l'histoire? C'est, bien entendu, l'histoire de Romain et d'Éléna. Une belle et tragique histoire d'amour "comme dans les films". Mais c'est aussi une hymne à la nature, à la forêt et aux amours de toutes sortes. C'est aussi "l'après" Romain et Éléna. C'est aussi Rose, qui connaît son père par ses carnets et sa mère par son écorce. Le seul truc qui m'ait moins plu est la toute fin... j'ai trouvé ça un peu "facile" (ce n'est pas LE mot que je cherche... mais comme je ne le trouve pas, le fameux mot, celui-ci devra faire l'affaire!) mais ça n'a pas gâché mon plaisir de lecture.
J'ai été particulièrement touchée par le portrait de l'industrialisation qui ronge le village et les forêts. J'ai été très touchée par la visite à la cabane de Douglas, vers la fin du roman. Je me suis rappelée mon coin de pays du temps de mon enfance (qui n'est quand même pas si lointaine) et je regardais de quoi il a l'air maintenant... et je ne peux m'empêcher d'être nostalgique... Triste réalité...
Bref, un très beau moment de lecture. Je suis bien contente d'avoir aimé en plus car l'auteure, rencontrée au salon du livre de Québec, m'avait beaucoup plu! Mais n'allez pas croire que je fais un billet positif pour être gentille, elle ne lit pas mon blog!!! C'est lectruce de Jules, par contre!!!
8,5/10