Pars vite et reviens tard - Fred Vargas
Résumé
"Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.
De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges..."
Commentaire
J'attendais impatiemment que l'un des livres provenant du colis malencontreusement cryogéné par mon facteur et gentiment envoyé par Amanda sèche pour pouvoir m'y lancer... et c'est celui qui a fini de sécher en premier! Je n'aurais jamais cru que ça pouvais être si long, de faire sécher quelques centaines de pages! Mais celui-ci était moins atteint et a atteint aujourd'hui un état à peu près lisible!
C'était donc ma première rencontre avec Fred Vargas ainsi qu'avec le commissaire Adamsberg. J'ai eu parfois l'impression que ce n'était pas la première apparition du dit commissaire mais je n'en suis pas certaine. Je l'ai bien aimé, d'ailleurs, ce commissaire intuitif, qui marche au ralenti et qui se laisse mener par l'enquête au lieu de la mener de façon organisée! Le calepin avec les noms et description... trop comique! Un drôle de personnage!
Les personnages sont d'ailleurs l'un des points que j'ai bien aimés dans ce livre. Même les personnages secondaires ont une véritable identité... et sont tous un peu bizarres! Et ça, ça m'a plu! Les trois historiens un peu cinglés qui vivent tous ensemble et qui s'appellent à coup de balai dans le plafond, entre autres, j'aimerais bien en savoir davantage. J'ai eu l'impression que tout le petit monde imaginé par Vargas se tient, que les personnages sont liés et pas anecdotiques. J'ai aussi bien aimé Joss le Crieur, ce drôle de bonhomme qui a réinventé un métier révolu. J'ai eu bien du plaisir à m'imaginer les criées, ce retour en arrière, à la vie de quartier dans une grande ville.
Comme j'aime bien l'histoire, le côté historique et documenté du roman m'a aussi bien plu. Bon, l'hypocondriaque que je suis a passé le reste de la journée à vérifier, au cas où je n'aurais pas des piqûres de puces ou une soudaine fièvre... mais ça c'est un peu normal venant de moi!!! Quant à Pepys... je ne peux pas croire qu'Helen Hanff (dans "84, Charing Cross Road") s'est tapé tout ce journal!!!
Quant à l'intrigue, j'ai bien aimé sans être épatée non plus. Le rythme est assez lent, rien de sanglant (ça, je ne m'en plaindrai pas!) mais ça se tient de bout en bout. Il n'y a qu'une certaine apparition fantômatique dont je n'ai pas bien saisi la raison d'être... Est-ce que j'avais deviné la fin? J'avais deviné "qui", presque comme toujours, mais pas vraiment le "pourquoi" complet. Je commence à m'habituer à ne plus m'attendre à être surprise par le "qui" mais par le "pourquoi"! Faut croire que j'ai des ancêtres communs avec Adamsberg en ce qui concerne une certaine intuition bizarre et inexplicable... mais pas pour la lenteur, par contre! Surtout pas ces jours-ci!
Bref, j'ai bien aimé et je relirai cet auteur avec plaisir, ne serait-ce que pour rencontrer à nouveau ces personnages bizarroïdes!
7,5/10
"Des signes étranges, tracés à la peinture noire sur des portes d'appartements, dans des immeubles situés d'un bout à l'autre de Paris. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.
De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces? Certains textes sont en latin, d'autres semblent copiés dans des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Mais tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges..."
Commentaire
J'attendais impatiemment que l'un des livres provenant du colis malencontreusement cryogéné par mon facteur et gentiment envoyé par Amanda sèche pour pouvoir m'y lancer... et c'est celui qui a fini de sécher en premier! Je n'aurais jamais cru que ça pouvais être si long, de faire sécher quelques centaines de pages! Mais celui-ci était moins atteint et a atteint aujourd'hui un état à peu près lisible!
C'était donc ma première rencontre avec Fred Vargas ainsi qu'avec le commissaire Adamsberg. J'ai eu parfois l'impression que ce n'était pas la première apparition du dit commissaire mais je n'en suis pas certaine. Je l'ai bien aimé, d'ailleurs, ce commissaire intuitif, qui marche au ralenti et qui se laisse mener par l'enquête au lieu de la mener de façon organisée! Le calepin avec les noms et description... trop comique! Un drôle de personnage!
Les personnages sont d'ailleurs l'un des points que j'ai bien aimés dans ce livre. Même les personnages secondaires ont une véritable identité... et sont tous un peu bizarres! Et ça, ça m'a plu! Les trois historiens un peu cinglés qui vivent tous ensemble et qui s'appellent à coup de balai dans le plafond, entre autres, j'aimerais bien en savoir davantage. J'ai eu l'impression que tout le petit monde imaginé par Vargas se tient, que les personnages sont liés et pas anecdotiques. J'ai aussi bien aimé Joss le Crieur, ce drôle de bonhomme qui a réinventé un métier révolu. J'ai eu bien du plaisir à m'imaginer les criées, ce retour en arrière, à la vie de quartier dans une grande ville.
Comme j'aime bien l'histoire, le côté historique et documenté du roman m'a aussi bien plu. Bon, l'hypocondriaque que je suis a passé le reste de la journée à vérifier, au cas où je n'aurais pas des piqûres de puces ou une soudaine fièvre... mais ça c'est un peu normal venant de moi!!! Quant à Pepys... je ne peux pas croire qu'Helen Hanff (dans "84, Charing Cross Road") s'est tapé tout ce journal!!!
Quant à l'intrigue, j'ai bien aimé sans être épatée non plus. Le rythme est assez lent, rien de sanglant (ça, je ne m'en plaindrai pas!) mais ça se tient de bout en bout. Il n'y a qu'une certaine apparition fantômatique dont je n'ai pas bien saisi la raison d'être... Est-ce que j'avais deviné la fin? J'avais deviné "qui", presque comme toujours, mais pas vraiment le "pourquoi" complet. Je commence à m'habituer à ne plus m'attendre à être surprise par le "qui" mais par le "pourquoi"! Faut croire que j'ai des ancêtres communs avec Adamsberg en ce qui concerne une certaine intuition bizarre et inexplicable... mais pas pour la lenteur, par contre! Surtout pas ces jours-ci!
Bref, j'ai bien aimé et je relirai cet auteur avec plaisir, ne serait-ce que pour rencontrer à nouveau ces personnages bizarroïdes!
7,5/10