The secret history of the Pink Carnation - Lauren Willig
Présentation de l'éditeur (je le sais, je traduis mal. Pas besoin de me le rappeler, merci.)
"En l'an 1803, la pétillante Amy Balcourt ferait n'importe quoi pour rejoindre la cause de son héros, le Purple Gentian, et sa bande d'espions, qui ont jadis tenté e sauver son père des révolutionnaires français. Mais premièrement, elle doit trouver le mystérieux Purple Gentian - sans être distraite par les avances de Lord Richard Selwick, un homme beau mais douteux qui semble avoir trahi son pays.
Ce qu'Amy ne sait pas, c'est que le but réel de Richard est de déjouer les plans d'invasion de l'Angleterre de Napoléon Bonaparte tout en gardant son identité secrète. Mais qui pourrait se concentrer sur le sauvetage de l'Europe quand le décolleté d'Amy envahit ses pensées? Malheureusement, Amy est clairement un obstacle à sa mission, surtout quand l'une des nombreuses vies en jeu est la sienne..."
Commentaire
Plusieurs le savent, ma copine Pimpi vénère Lauren Willig. Je pense que le terme n'est pas trop fort. Donc, bien entendu, il fallait bien que je voie ce qui la faisait ainsi déborder d'enthousiasme.
The secret history of the Pink Carnation n'est malheureusement pas traduit. C'est le premier d'une série de plusieurs tomes (Pimpi pourrait mieux dire de combien de tomes exactement) qui mettent en scène des espions. Ce premier tome se déroule principalement à Paris, sous le règne de Napoléon Bonaparte.
J'ai bien aimé ce roman où il y a ma foi beaucoup d'humour. Ce qui se passe, en fait, c'est qu'Eloise, une jeune américaine, a débarqué à Londres pour faire des recherches sur les espions gentlemen du 19e siècle. The Scarlet Pimpernel, the Purple Gentian et the Pink Carnation sont pour elle des figures romantiques, viriles et dramatiques. Bon, ils sont tous aussi fictifs les uns que les autres hein... mais on ne va pas chipoter. En fait, ça donne le goût d'y croire, tout ça. L'identité de deux de ces célèbres espions a été dévoilée mais le troisième, le Pink Carnation (Oeillet Rose, ça le fait moins... donc, nous en resterons au Pink Carnation pour les besoins de la cause), est toujours un mystère. Donc, notre Eloise, après avoir reçu une lettre assez désagréable de l'un des descendants du Purple Gentian, Colin Selwick, a davatange de chance auprès de Madame Selwick-Alderly, qui lui ouvre un véritable coffre au trésor dans lequel, dit-elle, se trouve caché l'identité du Pink Carnation.
Ce livre dans un livre est l'un des aspects qui m'a le plus plu dans le roman. Les incursions dans le Londres modernes sont toujours très drôles, Eloise est adorable et Colin (ben oui, on n'en avait pas fini avec lui) est... Colin! Le tout donne aussi un côté nostalgique, vu que l'histoire de ces gens est retrouvée plus de 200 plus tard. Et <ca, ça m'a plu.
Entendons-nous tout de suite, Amy, l'héroïne, est une Stephanie Plum en devenir. Rien d'aussi exagéré, rassurez-vous, mais compte tenu de l'époque, proportionnellement, je me questionne. En fait, la demoiselle veut devenir espionne, rien de moins. Elle en rêve depuis qu'elle est toute petite. Pour restaurer la royauté en France, rien de moins. Sauf que bon, voilà, il y a quand même un hic. Amy est disons... enthousiaste. Et heu... impulsive. Ah oui, j'oubliais. Aussi discrète qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, en plus. Et toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Disons que ce n'est pas gagné, n'est-ce pas. Du coup, ce portrait est assez hilarant parce que totalement improbable et toute initiative est vouée à se terminer avec Amy dans une drôle de situation. Quant à notre espion d'expérience, qui a déjoué tous les plans depuis 7 ans, disons que quand il voit apparaître Amy et son décolleté, comme il le dit lui-même, ce n'est plus nécessairement son cerveau qui a les commandes. Il en perd tout sens pratique et toute prudence.
Les personnages secondaires sont succulents. J'adore Henrietta, Miss Gwen, Jane et les parents de Richard. Bien entendu, quand on aime, on devient un peu stupide (non mais il avait RAISON de ne rien dire... moi-même, je ne dirais rien à Amy, en fait... et limite que j'étale ma vie sur internet, c'est tout dire!) mais bon, c'est de la romance, ça fait sourire et ça m'a bien plu. Les personnages historiques sont bien croqués (Napoléon et ses colères font mourir de rire), on aime les voir vivre, bien que je ne sois pas assez connaissante dans le domaine pour savoir si c'est réaliste ou non.
Je lirai probablement la suite, ne serait-ce que pour voir comment ça va évoluer entre Eloise et Colin!